Se payer un petit plaisir avec un billet de 20 euros trouvé dans la rue, c’est possible grâce au récent concept qui se développe sur Toulouse, le CacheCash. Grâce à des indices recueillis sur la page instagram @cachecash, les Toulousains vont se lancer à la chasse aux billets.
Elijah et Luc (les prénoms ont été modifiés), sont deux jeunes cadres qui se sont récemment lancé dans l’aventure du CacheCash. Un concept déjà initié par plusieurs villes de France, comme Marseille ou Paris. Ils ont voulu le développer sur la ville de Toulouse. Elijah souhaitait mettre en valeur les commerces locaux. Cela avec une volonté de donner un regain de visibilité à une ville qui lui a tant donné. Luc, quant à lui avait à cœur de créer un jeu aux dimensions urbaines. Ils se sont donc associés pour diriger cette nouvelle activité.
Se différencier des autres villes
Ils ont cartonné dès la première vidéo postée sur les réseaux sociaux, grâce à laquelle ils ont pris plus de 1000 abonnés en 48h. Victime de leur succès, ils se confient sur les clés de cette popularité :
«Ce qui nous distingue des concepts des autres villes, c’est la fréquence du jeu : nous cachons les billets régulièrement, tous les jours du jeudi au dimanche, sur des horaires accessibles à tous, comme le midi, ou la fin d’après-midi. Nous souhaitons que chacun ai sa chance de gagner, et pas que ce soit les mêmes personnes qui reviennent régulièrement. » explique-t-il.
Ce qui les différencies aussi c’est leurs vidéos « réactions » dans lesquelles on voit les participants trouver le billet. A chaque spot, un caméraman attend les participants pour poster une vidéo sur les réseaux, mais aussi, pour une question de sécurité.
Erwan, l’heureux gagnant du jour, remercie les organisateurs du jeu « Je vais aller me prendre un bubble tea bien frais après cette journée de travail. Merci beaucoup »
«Pour l’instant, on ne gagne rien, seulement le plaisir de voir les gens heureux »
Le financement de ce concept, qui a fait gagner déjà plus de 1500 euros, peut poser question. Ces billets, viennent en fait directement de la poche d’Elijah et Luc, qui ne retirent aucun bénéfice de cette activité. Pour l’instant ! Leur objectif, à terme, serait d’être rémunéré par les enseignes auxquelles ils donnent de la visibilité. «Pour l’instant, on ne gagne rien, seulement le plaisir de voir les gens heureux »
