Skate-Board : quand le sport urbain se veut plus accessible

Bastien, un skater expérimenté, sur le skatepark de Blagnac.

À Toulouse, le skate-board est une discipline en vogue. Ce sport se veut toujours plus accessible. Que ce soit économiquement ou sur les infrastructures. Le skate essaye d’être plus ouvert au grand public.

Skatepark de Blagnac au sein du quartier Andromède.

Bastien qui pratique le skate-board sur le skatepark de Blagnac au sein du quartier Andromède.

La pratique du skate-board s’est popularisée en France. On compte aujourd’hui plus de 69.108 licenciés selon les chiffres de la Fédération pour la saison 2024. La ville de Toulouse n’a pas échappé à cette vague. Le skate-board a envahi ses rues. La ville compte aujourd’hui 10 skateparks, selon les chiffres de la mairie de Toulouse. Cette discipline se veut accessible économiquement. Selon Pierre, directeur de l’association Culture-Glisse à Toulouse : « Il n’y a pas besoin d’investir beaucoup pour pouvoir faire du skate ». Les skates premier prix valent environ 65 euros.

La ville veut répondre aux demandes avec la création de nouveaux skateparks. Le plus récent : celui des Argoulets, achevé durant l’été 2024. L’accès est gratuit. Cependant, les pratiquants dénoncent un abandon des infrastructures plus anciennes. « Les structures à Toulouse et en périphérie sont vieillissantes, en mauvais état », signale Bastien, rencontré au skatepark de Blagnac. Les skaters dénoncent une difficulté à pratiquer leur sport en dehors des infrastructures. « C’est compliqué de faire du skate dans la rue, des zones nous sont interdites », explique Bastien. La Mairie, elle, prône l’enjeu de la sécurité pour justifier ces interdictions.

Le skate-board : du sport pour tous

Des initiatives sont menées par des associations. Leur volonté est d’intégrer davantage de femmes et de personnes en situation de handicap. C’est le cas du collectif Clumsy, qui organise des évènements pour les femmes. « Il y a une vraie volonté dans la discipline de faire évoluer les mentalités », affirme Pierre, dirigeant de l’association Culture Glisse. Les structures sont pensées pour que chacun puisse pratiquer.

Malgré tout, les enfants sont difficilement inclus. « Les enfants sont peu inclus, car ils sont jeunes et ils ne font pas forcément attention aux autres personnes présentes sur la structure », explique Bastien. La communauté du skate-board compte faire des progrès. Les skaters espèrent voir disparaitre cette fracture envers les âges.

« D’autres initiatives seront à venir pour inclure et intéresser toujours plus de monde au skate-board », nous affirme Pierre, directeur de l’association Culture-Glisse. Les associations toulousaines se préparent pour la prochaine saison avec la préparation de nouveaux évènements pour 2025.

Fougerouse Clémence.

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