Friperies : mode pour pas cher, le paradis de la jeune génération ?

Friperie "The Purples"

Le milieu de la seconde main revient beaucoup quand ces dernières années quand on parle de mode. Le prix est l’argument phare des friperies : des vêtements déjà portés à moindre cout. Ce qui à de quoi séduire la jeune génération. Les enseignes toulousaines y font-elles exception ?

Dans la friperie Green Vintage située au cœur des rues pavées d’Esquirol, Evan assistant manager évoque sur fond de jazz un point majeur. « On apporte beaucoup d’importance à la sélection des produits ». On retrouve la même éthique de recherche chez The Purples. Autre friperie au décor lumineux et à la playlist groovie. Jean Philippe, le gérant raconte : « La recherche des pièces est super importante. Je vais tous les ans aux Etats-Unis et au Canada chercher de nouvelles pièces ». Au-delà de la qualité du vêtement, le prix est aussi une part importante de l’équation. Jean Philippe affirme : « Le fait que ça soit accessible est important pour moi ».

Qu’en pensent les clients ? Lucas 22 ans, étudiant en sociologie, déclare enthousiasmé au milieu des jeans : « Le gros avantage des friperies c’est le prix car étant étudiant c’est compliqué d’acheter tout le temps du neuf ». Avis partagé par Coraline 23 ans, étudiante en criminologie. « Le prix est intéressant, sauf quand des friperies proposent les prix d’un magasin. On n’a pas forcément les moyens ».

« Des friperies qui abusent du concept »

En effet, davantage d’enseignes s’alignent sur les prix du neuf et le justifient du fait des pièces de qualité. C’est évidemment contraire à la friperie qui est censé vendre à moindre coup. Elles entachent tout le milieu. Jean Philippe désabusé dénonce cette pratique. « Le problème de la friperie aujourd’hui c’est que beaucoup abusent du concept et mettent les mêmes prix qu’en magasin prétextant une meilleure qualité ». Au-delà d’exaspérer les gérants de friperies, cela décourage les clients. Encore plus ceux qui découvrent la seconde main, comme Lucas. « Je vais rarement dans les friperies, je n’en connais pas beaucoup sur Toulouse qui n’abusent pas des prix ». C’est tout le problème auquel fait face le milieu de la seconde main aujourd’hui. C’est donc un combat quotidien qui est mené, pour faire en sorte que les friperies restent attractives et continuent d’être un lieu en vogue pour les amateurs de mode à petits prix.

Nony–Hoareau Eythan.

Vos dernières actualités