Après deux ans d’absence, la Foire Ô Miel fait son grand retour à Toulouse, rassemblant visiteurs et apiculteurs de tous horizons. Ce dimanche 3 novembre, Jacky Rubin, apiculteur passionné, partage avec nous ce qui fait de cet événement bien plus qu’un simple marché.
Jacky Rubin, partage son miel avec les visiteurs, place du Capitole.
C’est un dimanche après-midi au cœur de la place du Capitole. Il est 16 heures, et la foule est dense autour des stands de la Foire Ô Miel. Les visiteurs et passionnés de produits locaux circulent entre les étals où une cinquantaine d’apiculteurs de la région proposent leurs produits. Dans une ambiance festive, des passants s’attardent devant une ruche transparente, fascinés par l’agitation des abeilles à l’intérieur.
« J’aime partager, faire découvrir » confie Jacky Rubin. C’est sa cinquième participation ici, et malgré l’absence des deux dernières années, il retrouve avec joie ses clients réguliers. « Les gens ont perdu, pour certains, la notion de terroir. Mon rôle, c’est de leur faire redécouvrir ce goût local, de les reconnecter aux produits de leur région. Et souvent, cela passe par une simple dégustation ou un échange de recettes. »
Un lieu d’échange culturel et de découverte des saveurs locales
La foire de Toulouse n’est pas seulement un lieu d’achat, elle devient un point de rencontre entre différentes cultures. “Des clients de toute origine viennent ici acheter du miel”, souligne Jacky. “Cela me permet d’entendre l’histoire du miel, j’apprécie quand les clients me parlent du miel de leur région, ça me donne l’impression de voyager. »
Parmi les visiteurs, une cliente, venue spécialement pour l’événement, exprime son attachement à cette foire : “Toulouse, c’est la meilleure ville du monde. Venir ici, à la Foire Ô Miel, me permet de rencontrer des gens et de découvrir les spécialités locales.”
Entre fidélité des clients et redécouverte des saveurs
Après deux années sans événement, cette édition marque le retour de la Foire Ô Miel à Toulouse, pour le plus grand bonheur des exposants et des visiteurs. Malgré cette pause, Jacky note que la fidélité de ses clients reste intacte. “Même après cette absence, certains sont revenus. Ils me le font savoir, et cela fait toujours plaisir”, confie-t-il. Entre dégustations et discussions, la foire devient un lieu de redécouverte, tant pour les produits que pour les liens sociaux.
Orianne LELEIVAI
