Sur le parvis de la gare Matabiau à Toulouse, on est tombé sur Guillaume, chef de bord à la SNCF (terme officiel afin de désigner un contrôleur). Selon lui : « C’est pour que le mouvement ait plus d’ampleur. Lors des vacances, les trains sont plus pris, donc il y a plus de monde et le mouvement à donc plus de puissance. » Ces mouvements de grève revendiquent une hausse de salaire et une meilleure fin de carrière.
Pour rappel, l’une des dernières grosses grèves s’était déroulée lors des fêtes de Noël 2022. Des accords avaient été trouvés. Cependant, d’après les contrôleurs et les syndicats certaines mesures n’ont pas encore vu le jour : la présence obligatoire de deux contrôleurs par TGV ; la revalorisation de leur prime de travail ; et enfin une reconnaissance de la pénibilité du métier.
Des voyageurs qui doivent s’adapter
Ce mouvement de grève va énormément impacter les usagers. Ce qui va les pousser à trouver d’autres moyens de transport. « Cette grève va me déranger ! Je prends le train tous les jours. J’habite loin donc il m’est très utile. S’il n’y a pas de train, je vais devoir demander à mes parents de m’emmener en voiture, sauf que je travaille plus tôt et plus loin qu’eux, donc ça va aussi les impacter« , déclare Tom un peu énervé. D’un autre côté, Caroline prend régulièrement le train, mais compte se rabattre sur le bus afin d’assurer ses trajets. Enfin, pour Grégoire, il comprend ces grèves et n’hésitera pas à trouver d’autres moyens de transports : « Ils essaient de défendre leur droit, donc je suis solidaire avec eux ! S’il le faut, je ferai du covoiturage sans problème.«
Bus, voiture personnelle ou encore covoiturage, il existe une pléthore de moyens de transport en cas de grève.