Les Jeux Olympiques approchent à grand pas et les craintes ne cessent d’augmenter. De nombreux déficits organisationnels ont été relevés par le passé mais depuis un peu plus de 6 mois, les choses sont loin de s’arranger pour le comité d’organisation des JO de Paris et de son président Tony Estanguet.
Un salaire mirobolant
Dans le cadre de la candidature de la ville de Paris pour les Jeux Olympiques de 2024, Tony Estanguet a pris la co-présidence d’une association nommée Cojo (pour Comité d’Organisation des Jeux Olympiques) créée pour l’occasion de 2015 à 2020.
Bien évidemment, cette association est soumise à la loi de 1901 qui encadre justement la création d’association. Ce faisant, la rémunération d’un dirigeant est également limitée et encadrée. Sauf que Tony n’aurait pas respecté cette limite imposée puisque l’homme aux 18 médailles d’or (dont trois aux Jeux Olympiques) se serait versé pas moins de 270 000 euros brut, une somme bien supérieure à ce qui est autorisé.
Son association, le Cojo, a récemment répondu en faisant part de son étonnement quant à l’information sortie dans les médias.
Les JO et l’argent
Évidemment, cette affaire ne va pas passer inaperçu. Le contexte qui entoure l’organisation des jeux olympiques et paralympiques pose problème. On peut notamment citer le départ forcé d’étudiants de leurs logements du CROUS ou encore la volonté de recruter des actifs et des retraités afin de faire partie de l’organisation et de la sécurité, le tout en étant bien évidemment bénévoles. Aussi, des enquêtes ont révélé l’utilisation d’ouvriers sans papiers afin de rattraper le retard sur l’installation des infrastructures sportives et d’accueil.
Cette différence de traitement entre la direction du projet et les “petites mains” fait tâche d’autant que le comité d’organisation n’en n’est pas à son premier coup d’essai.
Rappelons qu’en juin dernier, des perquisitions ont été menées dans les bureaux du COJO dans le cadre de possibles “conflits d’intérêts” et de “risques d’atteintes à la probité”.