Présent depuis une vingtaine d’années dans l’hexagone, les Fives comptabilise désormais plus de 5 millions de pratiquants par an. Sur Toulouse et ses environs, pas moins de 6 sites sont dédiés à la pratique de cette activité. Le bon équilibre selon Patrice Lincetto, gérant de Play Soccer « Quand on a démarré il y a 13 ans, il y avait plus de demandes que d’offres mais ça s’est équilibré au fil des années. Aujourd’hui quelqu’un qui se monte va avoir beaucoup plus de difficultés ».
Du football plaisir
Les Fives plaisent car contrairement au foot en club, les pratiquants n’ont pas de contraintes d’entraînement ou de matchs « Ils viennent quand ils veulent, ils jouent avec leurs potes et en plus, ils ont leurs week-end libre (rires) » explique Christopher Bonzom, co-gérant de Classico foot. Il poursuit « Le foot c’est hyper populaire, Il y a toujours du monde qui veut jouer peu importe le niveau. En plus après la session il y a un petit espace restauration où les pratiquants peuvent rester partager une bière, grignoter ou regarder un match entre potes »
Une bonne santé malgré des coûts importants.
Le marché des terrains louables reste en bonne santé malgré les années. Pour preuve, L’an passé, le groupe Urban soccer qui possède 300 terrains, a enregistré des chiffres records. Dans un interview, le fondateur du groupe, Julien Falgoux confiait sur ses chiffres fleurissant : « Nous devrions réaliser environ 550M€ de CA pour Urban soccer en 2023, on compte 500 salariés sur 32 centres. ». Le coût des infrastructures peuvent néanmoins représenter un frein pour certain : « L’investissement pour un centre varie évidemment de la taille. Il faut compter entre 1 et 1,2 million d’euros pour une unité » déclarait également Julien Falgoux. Le prix des loyers peut représenter un obstacle puisque selon nos témoignages, il faut compter entre 10 000 à 20 000€ de loyer pour des sites qui comptent entre 3 et 5 terrains.
« Des enfants aux joueurs de N1 »
Le succès des terrains louables ne concerne pas seulement les Fives, il arrive également à d’autres sports collectifs comme le basket où des complexes comme Hoops Factory voient le jour. Comme au five, le profil des clients est très hétérogène « on est installé depuis 2016 et on reçoit vraiment tous types de clients, ça va des enfants aux joueurs de N1 » confie Nadia, équipière polyvalente chez la franchise leader de terrains de basket louable en France.
Le Five se stabilise, le padel prend le relais
Entre offres et demandes, les Fives arrivent à un certain équilibre dans le secteur. Si dernièrement, peu voient le jour, une autre discipline collective a le vent en poupe : « Aujourd’hui les fives ne prolifère pas tant que ça, c’est surtout le padel qui prolifère. Il y a même un Five qui s’est transformé en padel. » confie Christopher Bonzom. Effectivement, le padel est le nouveau sport collectif en vogue. Ce n’est pas le Toulouse Padel Club qui dira le contraire « Nous avons 14 terrains et 9 créneaux par jour, on est constamment complet ce qui représente plus de 500 pratiquants par jour ». Au Five ou au padel, comptez entre 12 ou 13€ par personne pour des sessions d’une heure entre amis.
