Des groupes comme le Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), la Voie est Libre ou encore un groupement de scientifiques du GIEC militent au quotidien sur le tracé de la future A69 pour en empêcher sa construction. De son côté, les écologistes comme Christine Arrighi tentent d’amener cette problématique à l’Assemblée.
Un projet vieux comme le monde
On ne va pas vous refaire toute l’histoire mais le projet de l’autoroute A69 pose depuis toujours problème. Déjà, il est à l’initiative du groupe Pierre Fabre qui voulait faciliter le transit de ces produits entre Toulouse et, le lieu de son siège, Castres. Alors oui, je vous avais promis de ne pas vous faire l’historique complet mais promis, c’est important.
L’idée d’une autoroute reliant la Haute-Garonne au Tarn voit le jour dans les années 1990 et 2000. Le projet reste relativement dans l’anonymat jusqu’à ce qu’une enquête d’utilité publique soit lancée à l’aube des années 2010. Allez, promis je vais pas m’étaler mais sachez qu’il faut attendre l’année 2023 pour que les travaux débutent.
Justement, cette année 2023, elle a été marquée par une lutte entre les opposants au projet, allant dans les arbres censés être détruits et les promoteurs, tentant de détruire ces arbres. Chacun a tenté de porter le débat au tribunal, la justice s’est, par conséquent, souvent contredite rendant toute décision compliquée.
Christine Arrighi, l’A69 dans la peau
La députée écologiste de Haute-Garonne Christine Arrighi est l’une des ferventes opposantes à ce projet qu’elle juge “écocide”. La native de Lannemezan siège à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire. Et c’est justement cette commission (groupe de députés spécialisés dans un domaine) qui a demandé une commission d’enquête sur l’A69.
Cette commission d’enquête a pour but de répondre aux nombreuses questions et flou qui entoure le projet de l’A69.
Le bilan environnemental lourd, le budget disproportionné et le coût pour le contribuable ainsi que le financement flou des promoteurs et l’attribution d’une concession de 55 ans accordés à ces mêmes promoteurs.
La commission d’enquête pourrait commencer ses travaux à la mi-février avant de rendre son verdict quelques mois plus tard alors qu’Atosca, en charge du chantier, maintient son planning en annonçant la fin des travaux pour 2025.