Selon l’enquête, ces pratiques auraient été mises en place par au moins 17 producteurs, dont Nestlé, le groupe Alma et la Société des Eaux de Volvic. Ces entreprises auraient ainsi filtré leur eau pour masquer la présence de bactéries, de nitrates ou de pesticides. Les révélations de cette enquête ont suscité une vive indignation de la part des consommateurs et des associations de défense des consommateurs. Foodwatch, une association de protection des consommateurs, a notamment annoncé son intention de porter plainte contre les entreprises concernées. « Ces pratiques sont illégales et dangereuses pour la santé », a déclaré Karine Jacquemart, directrice de l’association Foodwatch. Cette association de protection des consommateurs a notamment annoncé son intention de porter plainte contre les entreprises concernées. Pour Alain Bazot, président de l’association UFC-Que Choisir : « Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils boivent ».
Les conséquences de ces pratiques
Les conséquences de ces pratiques sont multiples. D’abord, elles mettent en cause la confiance des consommateurs dans l’eau en bouteille. En effet, les consommateurs achètent de l’eau en bouteille en pensant qu’elle est plus pure que l’eau du robinet. Or, les révélations de cette enquête montrent que ce n’est pas toujours le cas. Ensuite, ces pratiques peuvent avoir des conséquences sanitaires. En effet, la présence de bactéries, de nitrates ou de pesticides dans l’eau peut être dangereuse pour la santé. Enfin, ces pratiques sont illégales. Les entreprises concernées s’exposent donc à des sanctions financières et pénales.
Les suites de l’enquête
Le ministère de la Santé a annoncé qu’il allait ouvrir une enquête administrative pour faire la lumière sur ces pratiques. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a également annoncé qu’elle allait mener des analyses sur les eaux en bouteille concernées. Les consommateurs sont invités à se renseigner sur les marques d’eau en bouteille qu’ils consomment. Ils peuvent notamment consulter le site internet de l’Anses, qui publie une liste des marques d’eau minérale naturelle autorisées à la vente en France. Benoit Vallet, directeur général de l’Anses, a par ailleurs annoncé : « Nous allons mener des analyses approfondies sur les eaux en bouteille concernées ».