Le gaspillage alimentaire intensifie les émissions de gaz à effet de serre. Actuellement, les deux seules méthodes d’élimination des déchets alimentaires sont l’incinération ou l’enfouissement. Le premier revient à brûler à 1000° des déchets composés à 80% d’eau, et le second libère du méthane. Ce gaz persiste certes dans l’atmosphère pendant une durée plus courte que le CO2, mais il a un impact plus intense sur le changement climatique.
Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement français a instauré la loi AGEC. Ainsi, depuis le 1er janvier, « chaque collectivité doit trier les déchets alimentaires à la source et s’assurer que ceux-ci pourront être valorisés et non mis en décharge ». La valorisation des déchets alimentaires consiste à donner une utilité positive aux déchets de cuisine. Pour arriver à de tels résultats, deux solutions de valorisation existent.
Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement français a instauré la loi AGEC. Ainsi, depuis le 1er janvier, « chaque collectivité doit trier les déchets alimentaires à la source et s’assurer que ceux-ci pourront être valorisés et non mis en décharge ». La valorisation des déchets alimentaires consiste à donner une utilité positive aux déchets de cuisine. Pour arriver à de tels résultats, deux solutions de valorisation existent.
Le compostage : la valorisation la plus rependue
Composter, c’est réaliser une recette pour nourrir la terre avec des déchets organiques. On mélange les déchets alimentaires, puis on laisse les microbes faire leur magie. En quelques semaines, on obtient un compost utilisable pour refertiliser et nourrir les sols. Dans les allées du SMART de Toulouse, plusieurs start-up proposent des solutions pour composter les déchets alimentaires sur les sites de travail du secteur de l’alimentaire comme les restaurants, les écoles ou encore les hôpitaux par exemple. Et le secteur est en plein essor : « Aujourd’hui, nous avons 200 clients à Toulouse et dans sa périphérie. Nous développons également le marché des 200 écoles de Toulouse. En termes d’effectif ? Nous devrions atteindre une quinzaine aujourd’hui », explique Guillaume, en charge du développement commercial chez « Les Alchimistes », une start-up spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets en compost.
En général, le compost sert à enrichir les sols des agriculteurs … ou du site lui-même, formant ainsi une économie circulaire où les déchets d’un endroit sont réutilisés sur place.
La méthanisation : générer de l’énergie grâce à ses déchets alimentaire.
La méthanisation est une seconde méthode de valorisation des déchets alimentaires. Lou-Anne et Julie, employées chez « Hector le Collector », une start-up spécialisée dans la collecte des déchets alimentaires, nous expliquent ce concept : « On recrée ce qui se passe dans l’estomac d’une vache. Concrètement, on met les déchets dans une cuve qu’on coupe de l’oxygène, on ajoute des bactéries qui vont fermenter le mélange et libérer du méthane par la même occasion. Et ce méthane est un biogaz qui est récupéré pour ensuite être transformé en électricité ».
Des dispositifs plus petits pour les ménages ?
Que ce soit grâce au compostage ou à la méthanisation, toutes les start-up rencontrées lors du salon s’accordent sur la nécessité de réduire les méthodes d’élimination, jugées trop nuisibles pour l’environnement. Grâce à leurs différents procédés, ces entreprises visent d’abord à limiter les déchets sur les lieux de travail. Cependant, certaines cherchent également à s’immiscer dans le quotidien des foyers français en proposant des dispositifs plus petits et donc mieux adaptés aux ménages.