Alors que l’accès à l’IVG est remis en cause dans plusieurs pays, et notamment aux Etats-Unis, le texte du gouvernement prévoit d’inscrire dans la Constitution le fait que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours » à l’IVG. Mais ça n’est qu’un premier pas pour les femmes françaises, il faut encore attendre que la proposition de texte soit validée par le Sénat, le 24 janvier. Rappelez-vous en 2022, l’Assemblée et le Sénat avait adopté une version différente chacun. Mardi, le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, avait vanté un « texte équilibré » du gouvernement.
Si le texte passe le Sénat, un Congrès réunissant les parlementaires à Versailles sera convoqué le 5 mars pour une adoption définitive et son entrée dans la Constitution.