A Toulouse, l’académie compte 15% d’établissements privés, soit 5% de moins que la moyenne nationale. Sur l’ensemble de ces établissements, 95% sont catholiques. En 2023, l’académie toulousaine accueille près de 240 000 collégiens et lycéens. Ils sont un peu plus de 17,5% d’entre eux à être inscrits dans un établissement privé. Nous sommes donc bien loin des 40% d’élèves scolarisés dans le secteur privé de l’académie de Rennes.
Si le choix de la maternelle et du primaire incombe généralement aux parents, la majorité des changements d’établissements se font à l’entrée du secondaire ou lors du passage de collège à lycée. Mechtilde, Melissa et Mady ont toutes les trois étés scolarisées dans le privé depuis le début du secondaire. Aujourd’hui élèves à Sainte Marie de Nevers, un lycée catholique privé, elles reviennent sur les raisons de ce choix.
Mais alors, quelles différences entre les deux types d’établissements ? Victor, passé d’un collège public au lycée privé du Caousou, partage son expérience.
Une majorité des élèves scolarisés dans le privé s’accordent à dire que leurs établissements sont plus stricts et exigeants. Avec un taux de réussite du baccalauréat de 98,2% dans le privé en 2022 contre 93,9% dans les établissements publics, les chiffres semblent leur donner raison. Pourtant, lorsque l’on demande aux élèves du lycée public Saint-Sernin les différences entre enseignement public et privé, les avis sont partagés.
Alors plutôt public ou privé ? Si les avis sont parfois très tranchés, ou alors plus évasifs, une constante semble lier les élèves de différents établissements. Si certains peuvent déjà avoir leurs préférences de scolarisation pour leurs futurs enfants, la finalité est souvent la même : l’important c’est qu’il passe une scolarité heureuse, quel que soit l’établissement qu’il choisira.