Le troisième acte de la manifestation contre la réforme des retraites a réuni encore une fois de nombreux Toulousains. Au cœur de l’évènement, on pouvait observer des enfants de tous âges sur les épaules de leurs parents. Mais aussi des adolescents portant des pancartes et faisant entendre leur voix au sein du cortège.
La situation dans les écoles
Pour rappel, plusieurs écoles sont perturbées par le mouvement de grève certaines sont fermées pour la journée. L’académie de Toulouse a publié les taux de participation au mouvement de grève de ce jour. En ce qui concerne les enseignants, l’académie annonce 18% de grévistes, soit moins que les 32% lors du rassemblement du 31 janvier dernier. Dans le premier et le second degré un constat similaire une baisse importante face au 38% et 29% annoncés lors de la manifestation précédente.
Un combat familial
Pour en témoigner, Sylvain pancarte dans une main et celle de son jeune garçon de 8 ans dans l’autre explique « si on voulait participer à la manif je ne pouvais pas laisser mon fils tout seul à la maison. Pour ma part on est en grève avec ma compagne parce que l’école de mon fils est fermée et ses enseignants soutiennent la mobilisation. Cela prouve bien que c’est l’affaire de tous ! La réforme est tellement injuste qu’elle rassemble tout le monde ».
Également, dans le cortège, à proximité du syndicat de professeur SNUipp FSU, Natalie avec Benoît, élève en classe de sixième tient à préciser « mon fils est autonome, il est assez grand pour comprendre l’enjeu de cette manifestation ce n’est pas moi qui l’ai forcé ». Un avis que le jeune collégien partage « Même si je suis encore au collège c’est évident que cette réforme des retraites va affecter mes proches et mon avenir quand je serai grand. C’est pour ça que j’ai décidé d’accompagner mes parents à la mobilisation aujourd’hui ».
Cependant, certains parents n’ont pas pu venir avec leurs enfants puisque quelques classes, en école primaire notamment, sont encore ouvertes comme le détaille Alain dans la rue avec sa famille « C’est une question d’opportunité, je n’ai pas amené mes enfants car leurs enseignants ne faisaient pas grève et on le savait en avance. Sinon je les aurais amenés avec moi c’est évident ».
À noter que, une autre journée de mobilisation est prévue à Toulouse, ce samedi 11 février et devrait réunir plus de familles en vue de sa tenue lors d’un week-end.