Ce mardi, l’objectif est clair pour les syndicats et collectifs étudiants. Prendre part entière aux manifestations contre les retraites au même titre que les autres syndicats. Depuis la manifestation du 19 janvier dernier, des assemblées générales se sont tenus au sein des universités afin de préparer la mobilisation d’aujourd’hui. Des réunions qui ont permis d’exprimer l’avis des étudiants concernant la réforme des retraites. « On a relevé beaucoup de colère contre le projet de la réforme chez les étudiants On a donc décidé de faire un cortège commun avec toutes les universités de la ville, un cortège jeune et étudiant », déclare Alberta, membre du collectif Poing Levé Toulouse.
Des revendications bien définies
Au cœur de la contestation étudiante la réforme est : « la goutte d’eau qui fait déborder le vase et qui vient s’ajouter à d’autres questions en rapport avec la précarité étudiante et les conséquences du COVID », insiste la militante du collectif toulousain. Par conséquent, la réforme des retraites a permis de renforcer la volonté de se réunir des syndicats. Notamment en raison de l’entrée prochaine sur le marché du travail des étudiants en plein cursus. Une situation qui va affecter directement la poursuite de leurs carrières. « Je pense que les étudiants sont majoritairement au courant des conséquences de la réforme. L’entrée sur le marché du travail est un aspect important que l’on dénonce et qui pénalise les fortement les jeunes. »
Pour l’heure, à l’issue des manifestation de ce mardi, d’autres actions dont une autre assemblée générale est prévue jeudi 2 février.