Condamné à 2 ans de prison avec sursis pour corruption, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts ou encore abus de biens sociaux en décembre dernier, le natif de Rodez Bernard Laporte jette l’éponge. En effet, ce dernier a annoncé ce matin sa démission de la FFR.
Une décision logique
À la tête de la présidence de la FFR depuis plusieurs années, l’ancien entraîneur du RC Toulon était menacé. Fragilisé en raison des nombreux ennuis judiciaires, Bernard Laporte a vu son dernier souhait être refusé hier : la nomination de Patrick Buisson pour lui succéder le temps de sa mise en retrait pendant son procès en appel. Sans doute le coup de grâce pour le Ruthénois, sous la pression du ministère des Sports depuis plusieurs mois.
Bernard Laporte démissionne de son poste de président de la Fédération française de rugby https://t.co/C9zUaSp3Rn pic.twitter.com/RSnswBNtdZ
— L'ÉQUIPE (@lequipe) January 27, 2023
Tout reste à faire…
Le poste de président de la FFR désormais vacant, un président par intérim devrait être nommé via un vote au sein du comité directeur. Un comité qui soutien Bernard Laporte en majorité, qui a également décidé de rester en place. De quoi faire grogner l’opposition et les nombreux clubs qui ont dit non à la consultation qui voyait Patrick Buisson comme nouveau président de la FFR.
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« L’intérêt du rugby, c’était de nouvelles élections et de remettre de l’ordre dans les six semaines qui arrivaient. Ce comité directeur a soutenu Bernard Laporte, a payé ses frais d’avocat ! C’est inouï qu’ils ne tirent pas des leçons de tout ça », s’exclame Serge Pratmarty, président du club de Balma. Ainsi, le président par intérim qui sera nommé dans la journée occupera ce poste pendant environ 5 mois, jusqu’au Congrès de la FFR, se déroulant du 29 juin au 1er juillet 2023 à Lille.