Offrir du temps de jeu à ces joueurs formés au club, c’est un parti-pris par le TFC et qui porte ses fruits : pour ce début de saison 2022/23, le club affiche un score de 29,4% de minutes de jeu pour 7 joueurs. Parmi eux, Christian Mawissa, Kevin Keben et Farès Chaïbi, nouvelle étoile montante parmi les violets. Pour Théo Faugère, journaliste sportif à la Dépêche du Midi, offrir du temps de jeu à ces jeunes joueurs n’est qu’un avantage pour le club “Premièrement, c’est une plus value pour l’effectif à l’instant T, mais c’est aussi avantageux en termes de stratégie financière : plutôt que de recruter un joueur extérieur, il (le club) peut gratuitement profiter d’un joueur issu du centre de formation”. Ces jeunes joueurs à haut potentiel sont même prisés sur le marché des transfert : la saison dernière, Bafodé Diakité avait été achetés par Lille (Ligue 1.) pour près de 3,5 millions d’euros, quant à Manu Koné, l’ancienne pépite du TFC, s’en est allé rejoindre le Borussia Mönchengladbach (Bundesliga) pour environ 9 millions d’euros “Ça permet d’alimenter un modèle sportif et économique super intéressant pour le club.”
« Le centre de formation à une super image »
Le TFC côtoie le Top 10 depuis 2 saisons déjà ! L’avantage à une culture du football local très implantée dans la ville rose selon Théo Faugère “Le centre de formation du TFC à une super image : les gens savent qu’un jeune qui va venir ici a de grande chance d’avoir du temps de jeu une fois en club !”. Un centre de formation qui a pu voir passer Manu Koné, Bafodé Diakité, Nathan Ngoumou ou encore Anthony Rouault et Moussa Diarra, tous originaires de la ville rose et de ses alentours, ayant joué un rôle important dans la montée en Ligue 1 la saison dernière. Bien qu’il reste un club intermédiaire, le Toulouse Football Club se classe loin devant d’autres clubs plus importants comme le Paris Saint-Germain ou l’Olympique de Marseille, avec respectivement 4,5% minutes et 0% minutes de jeu “(ces clubs) bénéficient d’un vivier de jeunes joueurs très fournis, mais ils n’ont finalement pas de temps de jeu : on ne voit jamais de marseillais qui sortent en équipe 1, alors qu’à Toulouse, c’est assez fréquent !”.