« Ce n’est pas normal que certains paient une facture 9 fois plus chère », relève Florence Désarno, membre du Syndicat Départemental de la Haute-Garonne. Les conséquences sont là, des collectivités ne peuvent plus honorer des services publics aux entreprises. Qu’elles soient petites ou grandes, l’issue est la même : « La clé sous la porte ».
L’objectif du SDEHG est simple : « Il faut s’orienter vers plus de sobriété dans l’utilisation de l’éclairage public. Ce serait déjà un grand pas si les communes passaient au vert », explique la syndiquée. À ce jour, 10 % de l’ensemble de la commune Toulousaine a remplacé son éclairage lumineux par des appareils à basse consommation. Or, ce n’est pas assez : « On est loin du compte », appuis Florence Désarno.
Des questions se posent
« Notre président l’a demandé et nous le demandons tous : ne faut-il pas créer un tarif réglementé pour les collectivités ? », la sobriété énergétique n’est pas à prendre à la légère. Alors pourquoi attendre pour prendre les choses en main ? Le Syndicat Départemental de la Haute-Garonne se mobilise, mais il n’est pas le seul: « À nos côtés, il y a d’autres acteurs du service public de l’énergie. On est épaulé par la région, mais aussi le Conseil Départemental », précise-t-elle.
Un plan pour 2026 est déjà en préparation, même si le délai peu paraître long, c’est une façon d’accélérer la transition énergétique de l’ensemble du territoire. « LED Haute-Garonne 2026 ++, c’est la rénovation du parc d’éclairage public des communes, mais aussi la transition totale de l’éclairage public ». L’objectif de la mission pour le Syndicat Départemental de la Haute-Garonne, mais aussi ses partisans : « Nous espérons réduire l’ensemble des dépenses énergétiques, mais surtout faire un groupement d’achat d’électricité pour obtenir les meilleurs prix possibles autant pour les entreprises, que les communes », clôture Florence Désarno.