On y trouve de tout, ou presque. Fruits, légumes mais encore produits d’hygiène, l’épicerie solidaire de l’UT1 propose une grande variété de marchandises, dont des invendus. Après la période du Covid-19 qui avait déjà créé un engouement autour des épiceries sociales, l’inflation vient en rajouter une couche. Pour preuve, ce sont pas moins d’une “trentaine d’étudiants qui s’inscrivent chaque semaine pour avoir accès à ces denrées alimentaires”, selon Chloé, vice-présidente de la fac UT1.
Vers une fluctuation des prix ?
“Un étudiant qui fait ses courses dans notre épicerie pour 12€ en aurait pour 60€ en grande surface”, confirme Chloé. Des prix imbattables qui pourraient néanmoins être impactés par l’inflation générale : “le but est de rester entre 70 et 90% moins chers que dans les supermarchés, mais pour ça, peut-être qu’on devra se réaligner sur certains prix”. Une augmentation des coûts qui n’est donc pas à exclure, même pour les épiceries sociales. Pour l’instant, cette hypothèse ne semble pas effrayer les étudiants de l’Université Toulouse 1 Capitole, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux à venir profiter des produits que propose l’épicerie.
Une multitude d’épiceries solidaires dans la Ville rose
Il existe à Toulouse de très nombreuses épiceries solidaires proposant des denrées alimentaires pour les étudiants les plus précaires. Souvent situées au sein même des universités, ces dernières connaissent un franc succès depuis l’inflation générale des prix.