Une aide pour les médecins
Aujourd’hui, le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes dans le monde, avec plus de 2,2 millions de nouveaux cas chaque année. Cependant, le nombre de pathologistes diminue, ce qui rend la mission de dépistage difficile. “Les résultats qui viennent d’être publiés laissent entrevoir des perspectives prometteuses tant pour la prise en charge de nos patientes que pour le travail absolument essentiel des pathologistes dans le dépistage et le diagnostic du cancer”, se réjouit Steven Le Gouill, directeur de l’ensemble hospitalier de l’Institut Curie, dans un communiqué de presse. Cependant, Galen Breast n’a pas pour vocation de remplacer les médecins. Elle n’est qu’un outil qui permet de détecter l’avancée de différents types de cancer du sein et donc de préciser le diagnostic.
Comment se faire dépister ?
L’examen se fait en plusieurs étapes. Tout d’abord, votre médecin vous interroge sur votre passé médical et sur les facteurs à risques. Ensuite, il réalise une palpation de la poitrine. “Cette palpation est importante car elle peut détecter quelque chose qu’on ne voit pas à la mammographie”, indique Anny Humbert, médecin au centre de coordination du dépistage des cancers en Occitanie. La mammographie est une radio des deux seins. Une imagerie par résonance magnétique peut être prescrite pour compléter le diagnostic. La région Occitanie compte douze centres de dépistage des cancers.
L’auto-palpation : un diagnostic fiable ?
Afin de dépister le cancer, de nombreuses associations conseillent aux femmes de se palper la poitrine elles-mêmes. Cependant, Anny Humbert alerte sur les limites : ”il faut d’abord apprendre à connaître son corps, sinon on peut croire qu’on sent quelque chose alors que ce n’est pas un cancer”. Faire une palpation des seins par un professionnel de santé est conseillé dès 25 ans. Lors de ce rendez-vous, le médecin pourra alors vous apprendre à pratiquer l’auto-palpation. “Se palper c’est bien, mais il faut que cela soit bien fait”, précise la médecin.