Un appel à la grève a été lancé ce jeudi 10 février par la CGT et la CFDT aux salariés de cinq ateliers Louis Vuitton. En cause notamment, le nouvel accord sur le temps de travail mis en place par LVMH.
Protester contre le nouvel accord sur le temps de travail et pour une meilleure rémunération, c’est le mot d’ordre donné par la CGT et la CFDT aux salariés de cinq ateliers de maroquinerie Louis Vuitton. Au total, dix-huit usines Louis Vuitton sont actives sur le sol français, les cinq appelées à la grève sont celles d’Asnières dans les Hauts-de-Seine, Sarras en Ardèche, Condé et Issoudun dans l’Indre et Saint-Donat dans la Drôme.
Il est rare que le secteur du luxe se mette en grève, mais depuis quelque temps déjà, les salariés de différentes firmes de LVMH se mobilisent contre la direction. En septembre dernier, ce sont les employés de l’entreprise de champagne Moët et Chandon et de la filiale de cosmétiques Sephora qui se sont mobilisés pour obtenir le versement de la “prime Macron”.
Revalorisation des salaires
Les réclamations des syndicats portent majoritairement sur la dénonciation du nouvel accord sur le travail pris par LVMH. Le principe ? Annualiser le temps de travail des salariés pour limiter le recours aux heures supplémentaires de la part des salariés. Autre réclamation, une revalorisation du salaire des employés de maroquinerie Louis Vuitton.
De leur côté, la direction du groupe assure que le nouvel accord consiste au seul passage de 35 à 33 heures de temps de travail et tout de même à une augmentation moyenne du salaire de 150 euros par mois.