Vieux de près de deux siècles et demi, le musée des Augustins de Toulouse est célèbre pour sa collection impressionnante de sculptures et de peintures. Mais connaissez-vous vraiment les œuvres du musée ? Celle qui a coûté le plus cher ? La plus ancienne ou la plus imposante ? Pour tester vos connaissances, Le24heures vous propose son quiz maison.
Ce mardi 8 février, le musée des Augustins de Toulouse recevait la visite de l’actrice Arielle Dombasle à l’occasion d’un tournage. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette dernière n’est pas restée insensible au charme des sculptures et des peintures qui tapissent les murs du musée des beaux-arts. Fleuron de la culture toulousaine, le musée des Augustins est célèbre dans la Ville Rose. Mais connaissez-vous l’œuvre la plus ancienne du musée ? La plus chère ? Ou encore la plus imposante ? Le24heures vous propose son quiz maison, qui vous emmène voyager parmi les détails les plus méconnus des œuvres du musée.
- Saint Michel terrassant les anges rebelles, la plus ancienne peinture des Augustins
Peinte en 1727, soit 68 ans avant la création du musée des Augustins, le Saint Michel terrassant les anges rebelles d’Antoine Rivalz est l’œuvre la plus ancienne du musée. Du haut de son mètre 70, elle fût achetée en 2009 pour la somme de 92 940 euros. Cette peinture à l’huile, aux inspirations baroques, s’inscrit dans la tradition du classicisme italien. On y distingue l’archange Saint Michel pourfendre les anges rebelles qui servent Lucifer, l’ange déchu qui s’est rebellé contre Dieu.
- Le chapiteau de colonne d’angle, la sculpture la plus ancienne
Cet ensemble de structures, dont le musée des Augustins détient 13 pièces, constitue la sculpture et l’œuvre la plus ancienne du musée. Datés de 1107, ces morceaux de chapiteau (partie supérieure d’une colonne) appartiennent au musée depuis 1983. Ces éléments proviennent de l’église romane de Saint-Rustice, petite commune de Haute-Garonne. Après la destruction de cette dernière en 1865, les pierres qui composaient le chapiteau furent remployées dans la nouvelle église du village, avant d’être léguées au musée des Augustins un peu plus d’un siècle plus tard.
- Le Guerrier à l’antique, l’œuvre la plus chère
Du haut de ses 59 centimètres, la sculpture du Guerrier à l’antique est la pièce la plus chère achetée par le musée des Augustins. Acquise en 2001 pour la somme de 300 000 francs (soit 60 931 euros), cette figurine décorative symbolise un guerrier romain sabre au clair. Sculptée par François Lucas (1736-1813), un sculpteur toulousain issu d’une dynastie d’artistes de la Ville Rose, cette œuvre appartient à une série de petites terres cuites dont la destination d’origine est inconnue. La pose du guerrier est particulièrement fluide et spontanée, et témoigne aussi du grand sens du détail de l’artiste.
- L’Entrée du sultan Mehmet II à Constantinople le 29, l’œuvre la plus imposante
C’est la peinture la plus imposante de la collection du musée. L’Entrée du sultan Mehmet II à Constantinople le 29, signée Benjamin Constant, décrit un épisode historique bien réel dans un Orient de fantaisie plus littéraire que documenté. L’accumulation d’objets et les couleurs brillantes participent à l’évocation d’un Orient mythique, lascif et cruel, conforme aux clichés de la fin du XIXème siècle. L’œuvre, dont les dimensions s’élèvent à 7 mètres de haut pour 5 de large, s’impose aux curieux dans la salle la plus impressionnante du musée.
- Laurent-Honoré Marqueste, l’artiste le plus exposé
On dénombre pas moins de 53 de ses œuvres. Laurent-Honoré Marqueste, né le 12 juin 1848 à Toulouse et mort le 5 avril 1920 à Paris, est un sculpteur français célèbre, considéré comme l’une des figures majeures de la sculpture réaliste française au XIXème siècle. Au musée des Augustins, on peut admirer le travail de l’artiste à travers des œuvres comme La Naissance de Vénus, la Femme et l’enfant ou encore le buste de l’homme politique Benjamin Constant.