Retrait d’Arnaud Montebourg, candidature de Christiane Taubira et Primaire populaire, Carole Delga craint une décrédibilisation de la gauche.
« Cela une donne impression terrible de cacophonie pour la gauche, et on voit bien, à travers les sondages, que cela désespère notre électorat puisque le total gauche est inférieur à 25 %. La division donne de la décrédibilisation au projet de la gauche. », a-t-elle déploré sur Public Sénat, ce jeudi 20 janvier. C’est le sentiment de Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie et porte-parole d’Anne Hidalgo dans cette campagne présidentielle. Elle n’a pas mâché ses mots sur ce que lui inspirent les derniers rebondissements à gauche : retrait de la candidature d’Arnaud Montebourg et candidature de Christiane Taubira. « Une candidate de plus » pour la présidente de l’Occitanie.
« Les socialistes n’étaient pas assez prêts pour cette présidentielle, et nous avons tous une responsabilité collective », admet @CaroleDelga « Nous allons devoir prendre des décisions douloureuses et courageuses » #BonjourChezVous pic.twitter.com/uMSks4laYV
— Public Sénat (@publicsenat) January 20, 2022
Elle reconnaît que les socialistes « n’étaient pas assez prêts pour cette présidentielle » mais refuse d’accuser des responsables en évoquant une responsabilité collective. Pour la Primaire populaire, à laquelle elle se disait favorable il y a quelques semaines, elle considère aujourd’hui que ce n’en est plus une : « C’est un vote sur des personnalités, c’est un classement. »