Cédric Jubillar a récemment envoyé deux lettres à sa nouvelle compagne Séverine. Accusé d’avoir tué sa femme, Delphine Jubillar, il indique dans cet échange qu’il regrette ses déclarations faites à « Marco » son ex-voisin de cellule.
Ecrites depuis la maison d’arrêt de Seysses, ses deux lettres manuscrites, destinées à sa compagne Séverine, sont ouvertes, lues et disséquées par les juges. Le contenu de ces lettres est donc à prendre avec précaution, l’accusé pourrait être à la recherche d’un nouveau coup de bluff, indiquent-ils. La Dépêche du Midi a pu consulter ces missives dans lesquelles le peintre plaquiste de 34 ans s’excuse auprès de sa compagne « J’ai raconté n’importe quoi à n’importe qui. Maintenant plus de blablotage avec personne, je te le promets… » écrit-il. Le 15 décembre 2021, elle avait été mise en garde à vue pour « complicité de recel de cadavre ». Il indique regretter que cette histoire ait rejailli, à tort, sur elle.
Son voisin de cellule, à qui Cédric Jubillar a raconté avoir caché le corps de l’infirmière dans une ferme avant de la brûler, a rapporté ces informations à l’administration pénitentiaire, relançant les recherches et les fouilles. À la suite de ça, le mari de Delphine fait volte-face : « Marco fait partie des personnes qui m’ont baisé, à tous les deux, avec de faux témoignages voilà pourquoi tu as été en garde à vue. On ne peut avoir confiance en personne » s’excuse-t-il encore auprès de Séverine, qui, aujourd’hui, tient à prendre ses distances avec lui. Elle dit souhaiter rester au service de la justice pour aider à la manifestation de la vérité.
Gendarmes et militaires ratissent la zone proche de la ferme, à Cagnac-les-Mines, à 2 kilomètres du domicile des Jubillar, depuis lundi 17 janvier. L’infirmière de 33 ans, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 est toujours introuvable. Le couple était en instance de divorce et Delphine devait refaire sa vie. Son prénom n’est jamais cité dans ces deux lettres.