D’après les informations d’Actu Toulouse, les services municipaux de Cagnac-les-Mines sont en train de déblayer une décharge sauvage à la recherche du corps de Delphine Jubillar. Le tout à l’abri des regards.
Une décharge sauvage, à cinq minutes du domicile du couple Jubillar. C’est ce lieu qu’ont investi des enquêteurs de la section de recherche de Toulouse, des maîtres-chiens de Gramat, dans le Lot, et des militaires de l’unité de Fouille opérationnelle spécialisée du 17e RGP de Montauban. Au total, une quinzaine d’hommes déblayent cette zone boisée dans laquelle pullule divers encombrants. Un camp de base a été mis en place en lisière du bois, afin de faciliter les opérations.
Ce n’est pas la première fois que cette zone subit des fouilles approfondies. Des chiens pisteurs avaient été emmenés sur place il y a quelques mois, sans résultat. L’accès à la zone est strictement contrôlé par des gendarmes ne laissant passer que les riverains si ces derniers montrent patte blanche. L’objectif : permettre au régiment de génie parachutiste de quadriller au mieux la zone, « cm² par cm² ».
Une piste sérieuse
Ce lieu a été choisi pour une raison bien précise par les enquêteurs. Il est situé à proximité de la ferme incendiée qu’a décrit le principal suspect, Cédric Jubillar, à son codétenu corse comme lieu potentiel d’inhumation de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 proche de son domicile de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn.
Lundi, les deux juges d’instruction ont fait le déplacement depuis Toulouse afin de superviser les opérations. Les fouilles de cette décharge sauvage devraient durer plusieurs jours.