Les 16 et 17 janvier prochain, Toulouse accueillera un sommet européen du spatial. La France souhaite marquer le coup lors de sa présidence de l’Union Européenne. Au centre des discussions, le programme Copernicus, vitrine de la santé de notre planète.
Dimanche 16 janvier débute un colloque de deux jours réunissant les ministres du Spatial des 27 États membres et présidé par Bruno Le Maire. Cette réunion, bien qu’informelle, a pour but de discuter de l’avenir du programme européen d’observation Copernicus. Depuis 2014, les satellites “Sentinel” du projet sont l’une des clés de l’étude de la santé de notre planète. Niveau des océans, pollution, réchauffement climatique, catastrophe naturelle, la base de données collectée est colossale.
🌡️ Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon « nette » les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l’avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé le service européen Copernicus d’observation de la Terre ⤵️ #AFP pic.twitter.com/JN9yF8l8yN
— Agence France-Presse (@afpfr) January 10, 2022
Ce colloque sera également l’occasion de traiter d’un autre projet porté par Thierry Breton, Commissaire européen au marché intérieur depuis 2019, la mise en place d’une infrastructure de connectivité européenne. Le but est simple, supprimer les zones blanches partout sur le Vieux Continent et s’émanciper des structures non-européennes de gestion des données ou des réseaux. La réunion des ministres européens sera suivie d’un conseil informel de l’Agence Spatiale Européenne avec les représentants des 22 États membres de la Commission.