Vendredi 12 février, la première femme a mis au monde un enfant suite à une greffe d’utérus. Cette naissance constitue un énorme espoir pour l’avancée de la médecine hexagonale.
C’est une première. Une petite fille de 1,8 kg est née vendredi 12 février. Jusque là, rien d’extraordinaire. La naissance aurait été anecdotique si elle n’avait pas succédé à une greffe d’utérus. « La mère et l’enfant vont bien », a indiqué à l’AFP le professeur Jean-Marc Ayoubi, chef de service de gynécologie-obstétrique et de médecine de la reproduction de l’hôpital Foch, qui a dirigé cette opération.
La mère, née sans utérus à cause du syndrome de Rokitansky, avait été greffée en mars 2019. C’était déjà la première femme à bénéficier d’une greffe, en France.
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Crédits photos : Virginie Bonnefon pic.twitter.com/OcXyfRrTfw— Hôpital Foch (@HopitalFoch) February 17, 2021
Même si, dans l’hexagone, cette naissance post-greffe est une première, dans le monde le phénomène s’est déjà produit. En Suède, en 2014.
Cette naissance représente un grand espoir pour les patientes nées sans utérus ou celles auxquelles il a dû être enlevé.