En grève depuis fin janvier, les infirmiers des blocs opératoires ont manifesté ce lundi 15 février devant l’Hôtel-Dieu de Toulouse, siège de la direction des hôpitaux toulousains. Ils réclament, entre autres, une hausse des salaires.
Un Ségur de la Santé qui n’aura pas suffit. Voilà en somme ce que regrette la CGT du Centre hospitalier universitaire de Toulouse. Depuis le 26 janvier, une partie des infirmiers et infirmières des blocs opératoires toulousains se sont mis en grève.
Parmi leurs revendications, outre la revalorisation des salaires, les soignants réclament de nouvelles embauches. Selon la CGT, il « manque (…) trois manipulateurs radio à temps complet pour garantir la formation continue, vérifier les compatibilités entre les examens et les dispositifs implantables et participer aux missions de recherche du CHU de manière plus efficiente ».
Si après de longues négociations la direction de l’hôpital a accédé à plusieurs de ces demandes. Le compte n’y est pas pour les syndicats.
En effet, Marc Penaud, directeur général du CHU de Toulouse, s’est engagé à réaliser davantage de recrutements, sans donner de chiffres. Egalement, la direction a annoncé que dix promotions professionnelles en interne chaque année. Seule mesure sur le plan salariale, le décompte en heures supplémentaires des week-ends effectués en plus du planning.
Les infirmiers de Purpan, eux, ont stoppé le mouvement de grève
Malgré ces avancées, qui restent trop timides pour les grévistes, les agents chargés des IRM travaillant à Purpan ont décidé de reprendre le travail. La grève s’est achevée après dix jours de mobilisation.
Pour information, c’est notamment cette équipe qui réalise l’ensemble des IRM des patients des services d’urgence neurologique et neurochirurgicale de Purpan et Rangueil ainsi que toutes les IRM des patients du Stroke Center, l’un des centres français d’urgences liées aux accidents vasculaires.