Plusieurs associations impliquées dans la protection de l’ours dans les Pyrénées, ont décidé de mettre en demeure la ministre de l’Écologie Barbara Pompili et le président de la République, de remplacer les ours tués en 2020 dans les Pyrénées. Si rien n’est fait, elles se disent prêtes à saisir le tribunal administratif.
Le ton est donné. Les associations pointent du doigt dans un communiqué la « carence fautive » de l’État dans ce dossier et comptent obtenir une injonction de procéder aux lâchers requis. L’an dernier, trois ours ont été retrouvé morts dans les Pyrénées. Des morts de cause anthropique (à cause de l’Homme), qui constitueraient un cas particulier pour la réintroduction d’ours dans les Pyrénées. Depuis un an, leurs arguments sont inchangés. « Chaque ours présent dans les Pyrénées est indispensable pour restaurer la plus petite population d’ours d’Europe, toujours classée « en danger critique » par les organisations scientifiques de référence.«
En janvier 2020, Emmanuel Macron a annoncé l’arrêt des réintroductions d’ours, mais ces associations signataires exigent que cette situation soit indépendante en raison de la mort de ces animaux. « Il ne peut donc laisser passer l’acte de destruction volontaire constaté en Ariège sans réaction« , insistent les associations. Sans réponse rapide de l’État, elles se disent donc déterminées à prendre « leurs responsabilités en lançant toutes les procédures légales nécessaires« .