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Le 15 mars 2020 restera gravé dans l’Histoire comme la date d’une élection municipale aux circonstances inédites. Abstention record, duel gauche-droite, conquête des banlieues par le Rassemblement national… Que révèlent les résultats de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19, à Toulouse ?
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Le 28 juin 2020, les Français seront enfin appelés à voter pour le deuxième tour d’une élection municipale historique, deux mois après la première phase du scrutin. Historique à plusieurs titres, à commencer par un taux d’abstention sans précédent.
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Parmi les 245 000 Toulousains inscrits, seuls 90 000 se sont déplacés jusqu’aux bureaux de vote. Cela représente un niveau d’abstention colossal avoisinant les 65% pour l’ensemble de la Ville rose. Le morcellement des résultats par quartiers dévoile toutefois d’importantes disparités entre la couronne périphérique et le centre-ville.
Passé le périphérique, notamment dans le quart sud-ouest de la métropole, l’abstention bat des records. Elle dépasse même la barre des 80% à la Reynerie et à Bellefontaine. A l’inverse, les habitants des quartiers situés à deux pas du Capitole se sont montrés davantage déterminés pour aller voter. A première vue, semble se dessiner une frontière entre quartiers riches et quartiers plus pauvres.
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Moudenc – Maurice : deux couronnes pour un roi
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De prime abord, l’incroyable taux d’abstention monopolise l’attention… Mais qu’en est-il des résultats de l’élection ? Les rares Toulousains à avoir voté ont exprimé une préférence pour deux listes : celles du maire LR sortant, Jean-Luc Moudenc (36,18%) et de la tête de liste d’Archipel Citoyen, Antoine Maurice (27,56%). A eux deux, ils ont rassemblé près de deux tiers des suffrages exprimés.
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Les résultats du premier tour des élections laissent apparaître une nette distinction des terres de prédilection de chaque candidat, dessinant deux couronnes sur la carte de la ville. Tandis que celui de gauche rassemble de nombreux électeurs dans le noyau de la préfecture, l’édile de droite séduit davantage les quartiers excentrés.
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Autrement dit, il semblerait que le stéréotype du sympathisant d’Antoine Maurice soit une personne aisée, habitant dans les grands centres urbains, sensible à l’écologie et aux idées de gauche. Quant au profil des électeurs de Jean-Luc Moudenc, il se révélerait être celui d’un citoyen demeurant dans les quartiers les plus défavorisés de la capitale régionale.
Ces interprétations doivent cependant être nuancées. En effet, dans le quartier du Ramier, où la liste d’Archipel Citoyen a enregistré ses meilleurs scores, près de 65% des personnes âgées de plus de 15 ans sont sans activité professionnelle. La proportion d’employés et d’ouvriers y est par ailleurs très élevée. Cette répartition tranche avec celle du quartier des Carmes, où la liste LR a comptabilisé plus de 52% des bulletins. Ici, la part de cadres, de professions intellectuelles supérieures et de retraités est considérable. Une seconde analyse qui permet de faire démentir les stéréotypes précédemment exposés.
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Timide percée de l’extrême-droite en banlieue
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Historiquement terre socialiste, les listes se revendiquant du Rassemblement National (RN) commence à s’attirer des voix dans la Ville rose. Pour ces élections municipales 2020, Quentin Lamotte portait les couleurs du parti de Marine Le Pen. Très clairement, les quartiers de l’hypercentre toulousain (Les Chalets, Arnaud Bernard, Capitole…) ont été les territoires les moins enclins à voter pour la liste RN lors du scrutin. A contrario, la plupart des quartiers périphériques ont proportionnellement été plus favorables aux idées de Quentin Lamotte. Les résultats montrent donc que plus l’on s’éloigne des quartiers centraux, plus les idées ont séduits les électeurs.
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Le Rassemblement national convainc dans les quartiers populaires de l’Ouest toulousain. A ce compte-là, une question est assez évidente. Faut-il considérer que le fait qu’un quartier soit populaire est une des raisons qui le pousse à voter RN ? Y a-t-il des ressemblances entre les quartiers qui ont le plus voté pour cette liste ? Et si oui, lesquelles ?
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Plusieurs enseignements sont à tirer de la démographie de ces quartiers. Pour les six grands quartiers qui ont le plus voté pour l’extrême droite, la part d’ouvriers et employés est supérieure à 26%. Elle frôle même les 40% dans le quartier de Lalande. Employés et ouvriers, deux catégories professionnelles qui ne sont pas les plus favorisés économiquement. En revanche, du côté des quartiers du centre et qui votent peu pour le RN, la part d’ouvriers et employés ne dépasse jamais les 20%. Le pourcentage d’ouvriers tombant même à 3% dans le quartier du Capitole.
Deuxième spécificité, à propos des retraités. D’un côté, les six quartiers qui ont le moins adhéré aux idées du RN sont aussi ceux qui ont moins de retraités. A l’exception du quartier de la Côte Pavée, le nombre de personnes retraitées est en-dessous de la moyenne. De l’autre côté, les quartiers qui ont le plus voté pour le RN sont également ceux qui ont davantage de retraités par rapport à la moyenne de Toulouse.
Enfin, sur les catégories socio-professionnelles supérieures, la différence est frappante également. Des quartiers comme celui de Bagatelle, de Lalande ou de Mirail-Université sont parmi ceux qui comptent le moins d’actif plutôt aisés. Alors que dans les quartiers du centre, anti-RN semble-t-il, la part de CSP+ est bien supérieure à la moyenne. Jusqu’à 9,93 points de plus par rapport au reste de Toulouse.
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Covid-19 et élections : une équation impossible ?
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Si le maintien du second tour est aujourd’hui décrié par l’opposition politique, celui du premier a entraîné quelques inégalités. Certains électeurs, qui dans un contexte sanitaire normal auraient vraisemblablement voté, ont choisi de rester confiné. Mais cette peur de la contamination a-t-elle réellement impacté la tenue de ce scrutin ? Pour cela, il faut revenir en arrière pour voir quelle est la tendance depuis les élections municipales de 2001.
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Depuis 2001, l’abstention est en constante progression. Hormis un regain d’intérêt lors du deuxième tour de chaque élection, la tendance est au désintérêt de ce scrutin. Pour autant, il faut relativiser l’ensemble des résultats évoqués en notant que l’abstention a fait un bond de plus de 21% entre le second tour des élections municipales de 2014 et le premier tour du vote en 2020. Définitivement, on peut parler d’une explosion de l’abstention, déconnecté au moins en grande partie – si ce n’est totalement – de la tendance générale, observé depuis le début des années 2000.
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