Une nouvelle hausse du prix du tabac a été adopté. A partir du 1er mars prochain, les taxes pour chaque paquet augmenteront de 50 centimes pour atteindre les 10 euros à la fin de l’année.
C’est officiel, le prix du tabac augmente à partir du 1er mars prochain. Avec cette nouvelle hausse, le gouvernement souhaite atteindre les 10 euros par paquet en fin d’année. Néanmoins certains paquets atteignent déjà la barre des 10 euros. Une opération prévue par l’Etat en augmentant les taxes de 50 centimes. Pour Jean-Denis Borse, gérant du tabac « Le Colibri » à Blagnac, l’augmentation n’est pas trop inquiétante. « Personnellement, je ne me fais pas trop de souci. Avec les rayons nouvelles technologies que j’ai, les clients que je reçois, s’orientent de plus en plus vers les cigarettes électroniques ». En effet, à mesure que les prix du tabac augmentent, ceux des cigarettes électroniques concurrencent énormément les cigarettes classiques. « Maintenant, les gens demandent davantage mes e-cigarettes. Les prix que je propose sont très proches des cigarettes normales, et cela va aller en s’améliorant avec la hausse du 1er mars ».
Le prix des paquets s’envole
Malgré tout beaucoup de bar-tabac ne développent pas de business autour des cigarettes électroniques et voit des groupes, augmenter leur prix à cause des taxes. Le groupe Philip Morris, qui représente 40% de la vente de tabac en France, augmente donc le paquet de Marlboro de 70 centimes, contre 9,30 euros jusqu’ici, et les Winston de 60 centimes. En plus de la hausse des taxes, le groupe augmente donc sa marge commerciale. Il n’est pas le seul de ce cas. Son concurrent Japan Tobacco International a décidé une hausse de 70 centimes du prix des Camel sans filtre qui passe à 9,80 euros. Les Gauloises brunes de Seita (filiale française du britannique Imperial Brands), qui coûtaient déjà 10 euros depuis le 1er novembre dernier, passent à 10,60 euros, et les Gitanes brunes à 11 euros, contre 10,50 euros auparavant. Avec toutes ces hausses, les fumeurs risquent d’être perdus, néanmoins chacun a sa petite solution. « J’irai à la frontière comme toujours », affirme Théo étudiant en alternance. « Je fonctionne comme ça depuis 3 ans maintenant. Même s’il y a le trajet, ça revient, finalement, moins cher ». Partir à la frontière pour certains, ou essayer de comparer les prix pour d’autres. Le choix reste compliqué pour beaucoup. « Je sais que je n’arriverai pas à arrêter », confie Julie, assistante maternelle. « J’essaye de diminuer ma consommation. La hausse des prix est un bon prétexte pour me forcer à arrêter. Je vais évaluer les différences de prix pour déterminer quel paquet acheter ».
L’objectif du gouvernement demeure toujours clair. En atteignant la barre symbolique des 10 euros par paquet, il espère diminuer le nombre de personnes qui meurt chaque année à cause du tabagisme (75 000 en un an), tout en ne minimisant que très peu, la consommation.