Un virus pourrait infecter les tomates françaises

Un virus pourrait toucher les tomates françaises. Apparu en 2014, il se propage petit à petit dans le monde entier.

Le Tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV) se propage depuis six ans maintenant. Il est apparu au Moyen-Orient, dans un premier temps. Il s’est ensuite étendu au Mexique, aux États-Unis, en Asie et en Europe. Aujourd’hui, la France est cernée par ce virus atteignant les tomates. Il est présent en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne… L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a donc mis en garde tous cultivateurs de tomates en France, que ce soit des plantations familiales ou professionnelles.

Comment reconnaître ce virus ?

Alors si vous faites pousser des tomates chez vous, méfiez-vous, car ce sont les filières familiales qui ont le plus de chances d’être touchées. Plusieurs symptômes peuvent être observés sur les tomates atteintes par ce virus. Elles peuvent alors présenter un aspect non-habituel de leurs feuilles, avec « chloroses, mosaïques et marbrures » comme l’indique l’Anses. Le nombre de tomates produites peut également être amené à diminuer, tout comme leur taille. Les fruits en eux-mêmes peuvent aussi présenter des symptômes. « Les fruits présentent des décolorations résultant d’une maturation irrégulière, avec des tâches jaunes ou brunes, des déformations et parfois des symptômes de rugosité caractéristiques, devenant ainsi non commercialisables. » explique l’Anses.

Des précautions à prendre

Il est alors recommandé de prendre des précautions. L’importation de semences et de plans provenant de l’étranger est donc à éviter, et surtout à surveiller. Il est recommandé de suivre les mesures d’urgence mises en place au niveau européen. Il est donc recommandé de prioriser les « importations de fruits à partir de sites de production déclarés exempts de ToBRF. »

Les experts sont encore en train d’examiner le virus. Ainsi, des incertitudes demeurent : « évaluation du taux de transmission par les semences, efficacité des traitements de semences et caractérisation de la gamme d’hôtes et apporter des stratégies de lutte durable telles que l’obtention de variétés résistantes par exemple. » a annoncé l’Anses. En tous cas, surveillez vos tomates de près.

Vos dernières actualités