La série Brexit dure depuis des années, et pourtant, le peuple britanniques, et les ressortissants européens vivant au Royaume-Uni, sont encore plein de doutes.
Le Parlement britannique a voté hier l’accord de sortie de l’Union européenne. Le processus s’accélère donc, et c’est demain le Jour-J pour ce Brexit, qui sera donc une première dans l’histoire de l’Europe. Le 1er février donc, les eurodéputés britannique devront avoir quitté toutes les institutions européennes. Nous avons rencontré Ciaran, un Anglais vivant aux Pays-Bas depuis six ans et demi. Lui, a voté « NO » au Brexit.
« Tout le monde se presse pour faire faire son passeport irlandais »
Quand Ciaran a appris les résultats du vote, il a décidé de faire faire son passeport irlandais. En effet, il a également la nationalité irlandaise. Toute sa famille est d’ailleurs en train de se presser pour obtenir ce fameux passeport. Ainsi, il ne sera pas autant touché par le Brexit qu’il aurait pu l’être. Mais une chose lui pose quand même problème. « Si ma femme, qui est Française, et moi, voulons aller vivre en Angleterre, ça pourrait être un problème pour nous. » En effet, sa femme explique alors qu’ils ne sont pas encore au courant de toutes les modalités nécessaires pour venir vivre en Angleterre. Le Brexit et ses applications vont s’établir progressivement, sur une période d’un an.
Des conditions encore floues
Ciaran explique également que chaque État européen décide de la façon dont il va accueillir le Brexit. Aux Pays-Bas, le gouvernement a expliqué globalement que les Anglais pourraient tous rester. Mais les Britanniques ne pourront plus voyager librement. « J’ai un amis anglais qui a une entreprise aux Pays-Bas, mais il a beaucoup de clients en Allemagne. Il n’est pas sûr que ça puisse continuer à fonctionner de cette manière« , donne-t-il comme exemple. D’autres ressortissants du Royaume-Uni sont préoccupés en ce qui concerne les soins de santé, en particulier les personnes âgées vivant dans un autre pays européens. Ils ne sont pas sûrs de pouvoir y accéder après ce Brexit, et devront peut-être retourner en Angleterre afin de pouvoir se soigner.
La situation du Brexit est aujourd’hui plus claire qu’il y a un an. Mais les personnes directement touchées ne sont pas encore totalement au courant des conditions définies.