Le réalisateur Patrick Foch et sa société de production Master Films basée à Toulouse, ont créé un clip sur une chanson d’Imagine Dragons. Partagé par le groupe de rock sur leur compte Youtube, il compte plus de 3,7 millions de vues en 8 jours.
Ils ne pensaient même pas recevoir de réponse de leur part. Et pourtant, ils ont fait mieux que ça. Au départ, le réalisateur Patrick Foch a uniquement contacté le groupe Imagine Dragons pour leur demander les droits d’utilisation de leur chanson « Nothing left to say », sortie en 2012. « Finalement, on a reçu une réponse en 4 heures, qui nous disait : « Pourquoi pas ! » » raconte-t-il. À partir de ce moment-là, les échanges sont devenus plus réguliers, jusqu’au rendu final où l’œuvre artistique s’est retrouvée hébergée sur la chaîne Youtube d’Imagine Dragons.
‘Nothing Left to Say’ came out on our first album Night Visions almost 8 years ago. can’t believe it’s been so long. we fell in love with this video made by some of our friends in France and wanted to share it with all of you: https://t.co/PRuvfe4nCN
— Imagine Dragons (@Imaginedragons) January 20, 2020
Mise en ligne le 19 janvier dernier, la vidéo approche déjà les 4 millions de vues sur Youtube ce lundi 27 janvier. « Ça fait très plaisir, au début c’est assez abstrait, car ce sont des chiffres, puis on voit le nombre de vues qui montent. Aujourd’hui, on se dit qu’on a bien bossé, mais on a du mal à réaliser » explique Patrick Foch. Un succès qui ravit et motive le réalisateur : « J’ai plein d’idées, même autour de la danse. On a aussi fait ce clip pour se (lui et Master Films) faire remarquer. » Il ajoute qu’il espère que cela lui ouvrira « de nouvelles portes. »
Un produit purement toulousain
Patrick Foch est originaire de Toulouse, tout comme la société de production audiovisuelle dont il fait parti, et avec qui il a réalisé ce clip, Master Films. De plus, l’œuvre artistique filmée en noir et blanc a été tournée à la piscine Nakache située dans la Ville rose. En effet, on peut voir les deux danseurs professionnels, Lea Salomon et Gaël Rougegrez, danser un coup sur la terre ferme, un autre dans l’eau. Il y a deux raisons à cela, explique Patrick Foch : « Dans l’approche formelle, le fait de mixer les deux amenait de l’originalité à ce projet, on ne se contentait pas de filmer la performance de deux danseurs. Dans le fond, la chanson parle de dépression et de l’idée d’une perte de repère, l’eau amenait cette image : l’absence de gravité, le fait d’inverser les images, etc… » Pour former les deux artistes à cette pratique, le réalisateur a fait appel à l’apnéiste et champion du monde Guillaume Bourdila. Un Toulousain toujours.