La demande de remise en liberté du suspect principal dans l’affaire Martin Escadeillas a été rejetée aujourd’hui par La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse. Il avait été arrêté il y a un an, soit 33 ans après les faits.
C’est le cold case le plus intrigant de Toulouse. Martin Escadeillas, alors âgée de 24 ans, disparait le 22 décembre 1986 à Ramonville. Depuis, les enquêteurs avaient exploré de nombreuses pistes. En vain. Aucune des personnes suspectées n’avaient abouti. Cette enquête, qui est toujours en cours, est d’autant plus compliquée que le corps de la jeune femme n’a jamais été retrouvé. Une crime presque parfait donc.
Un rebondissement tardif
En 2016, 30 ans après les faits, un rebondissement surgit dans l’affaire Martine Escadeillas. Un femme, amie de Martine, adresse une lettre au parquet de Toulouse. Elle y donne le nom d’un homme, ayant eu un comportement étrange au moment de sa disparition. Le dossier a alors été totalement réétudié, et les gendarmes ont alors interpelé Joël B., 56 ans, en janvier 2019.
L’avocat du principal suspect dans l’affaire Martine Escadeillas a formulé une demande de remise en liberté la semaine dernière. La Cour d’appel de Toulouse l’a rejetée, estimant que Joël B. pourrait faire entrave à l’enquête notamment en ce qui concerne le corps de Martine qui n’a jamais été découvert. Maître Eric Mouton, son avocat, a affirmé vouloir former un pourvoi en cassation.