Le décès d’une adolescente de 17 ans, le 9 janvier, suite à un choc septique de ses tampons remet sur la table le problème des protections hygiéniques.
Que ce soit les tampons comme les coupes menstruelles « cup », toutes les protections présentent un risque rare, mais grave de choc toxique. C’est en tout cas ce que souligne L’ANSES (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) dans un rapport publié cette semaine.
Ce n’est pas la première fois que l’agence s’intéresse aux risques de ces protections. En été 2018, elle s’était déjà penchée sur la sécurité sanitaire des protections féminine. Elle réitère, dans ce rapport, sa recommandation aux industriels d’essayer d’éliminer ou de réduire au maximum la présence de substances chimiques retrouvées dans ces produits.
Le risque principal des protections féminines c’est le syndrome de choc toxique menstruel qui peut avoir de lourdes conséquences, comme il y a deux semaines, avec le décès d’une adolescente. Chaque année en France, une vingtaine de cas semblables sont recensés.