L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes est un des sujets les plus importants de la loi de bioéthique discutée en ce moment au Sénat.
Deux jours après une manifestation opposée à la PMA pour toutes, la loi de bioéthique arrive sur la table du Sénat ce mardi 21 janvier. Majoritairement à droite, c’est lui qui pourrait valider cette disposition.
Ce texte de loi vise à remanier le cadre de la loi pour tenir compte des évolutions scientifiques, technologiques, tout en restant dans le respect des principes éthiques.
« Une réflexion sur la société dans laquelle nous voulons vivre »
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, vient de présenter devant le Sénat le texte en tant que « Réflexion sur la société dans laquelle nous voulons vivre ». Aux opposants à l’ouverture de la PMA, elle précise « qu’il n’y a pas de droit à l’enfant », qu’il s’agit là de reconnaître une famille plus variée avec ce qu’elle a de « divers, de pluriel et de riche ».
Outre l’ouverture à la PMA, le texte prévoit également une réforme de la filiation et de l’accès aux origines et aborde des sujets variés tels que l’autoconservation des ovocytes ou la recherche sur les cellules souches embryonnaires.
Tous ces sujets seront débattus par les sénateurs jusqu’au 4 février, date à laquelle ils se prononceront sur l’ensemble du texte.