Auto-écoles en colère, un convoyeur de fonds en fuite… Les infos de la mi-journée

Les professionnels des auto-écoles se mobilisent

Plusieurs patrons et employés d’auto-écoles s’insurgent contre un rapport gouvernemental. Le document prévoit une suppression de l’agrément départemental encadré par la Préfecture, au profit d’un agrément national, ce qui annulerait l’obligation d’avoir un local pour les auto-écoles du pays. Une mesure qui aurait pour conséquence de favoriser les plateformes en ligne, employant des moniteurs auto-entrepreneurs. Plusieurs actions de blocages ont eu lieu ce matin à Paris et dans d’autres villes de France.

Un convoyeur de fonds disparait avec 3 millions d’euros

Un convoyeur de fonds de la société Loomis a pris la fuite avec son camion ce matin à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), après avoir déposé ses collègues sur un point de distribution. Le véhicule a été localisé quelques rues plus loin, portes ouvertes, vide. La brigade de répression du banditisme de Paris est chargée de l’enquête.
Cette affaire fait écho à celle de Toni Muselin, qui avait disparu avec son fourgon en novembre 2009 dans la région lyonnaise, avant d’être arrêté plusieurs semaines après.

Le projet de loi « école de la confiance » présenté aujourd’hui à l’Assemblée

Le ministre de l’Education Nationale présente aujourd’hui devant l’Assemblée le projet de loi pour « une école de la confiance ». Le texte, premier du mandat d’Emmanuel Macron en la matière, prévoit une série de mesures pour élever le niveau général des élèves et favoriser la justice sociale. Il est pointé du doigt par les enseignants et les syndicats comme ne répondant pas à leurs revendications, notamment concernant les violences scolaires.

Alexandre Hervaud, instigateur de la « Ligue du Lol », mis à pied par Libération

Le créateur du groupe Facebook de la « Ligue du Lol », le journaliste Alexandre Hervaud, a été mis à pied temporairement par la direction de Libération. Pour rappel, ce groupe composé de journalistes influents a exercé un harcèlement dans les années 2000/2010 sur plusieurs femmes, appartenant essentiellement à des mouvements féministes. L’affaire, sortie la semaine dernière, secoue le monde des médias français.
Le chef du service web est suspendu en attente des conclusions de l’enquête interne lancée par le média. « Il ne s’agit pas d’une sanction » a indiqué Libération.

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