Le collectif Victime Nouveau Levothyrox Occitanie n’avait pas obtenu gain de cause le 11 janvier dernier au tribunal de Toulouse. Cette semaine, dans cet épineux dossier qui fait parler de lui depuis bientôt un an, c’est Maître Monferran qui a décidé de déposer plainte devant le Tribunal de Grande Instance de Marseille.
Alors que le parquet de Marseille a « ouvert une enquête préliminaire suite au changement dans la composition du Levothyrox », le sujet a beaucoup fait réagir à Toulouse. Maître Jacques Monferran a reçu de nombreuses victimes, désemparées, il a donc décidé d’opter pour le pénal et d’éviter au maximum le procès civil : « Les procès civils sont coûteux pour les victimes, financièrement comme émotionnellement. Les expertises qui sont demandées dans ce genre de procès sont facétieuses et peuvent prendre des années, ce n’est pas l’idéal pour toutes ces victimes. En portant plainte au Pénal, je vais avoir accès au dossier complet, aux expertises déjà commandées […] Ça ne pourra être que profitable à mes clients. » Une solution économique pour tous ces malades qui ont déjà dépensé beaucoup dans ce scandale sanitaire (achat de Lévothyrox à l’étranger, mobilisation d’huissiers, d’avocats etc.)
Samedi 17 février, à 14 h 30, à la Grande Halle de L’Union, la présidente de l’AFMT (Association Française des Malades de la Thyroïde) Chantal L’Hoir, reviendra sur le dossier et répondra aux questions qui lui seront posées.
Retour en 7 dates sur un scandale made in France :