Le festival de films LGBT Des Images et des Mots entame sa 11e édition

Ce lundi soir commence la 11e édition du festival Des Images et des Mots organisé par l’association DIAM (Des Images Aux Mots). Un festival de cinéma toulousain qui s’étend jusqu’aux autres départements de la région, avec une particularité : il vise à mettre en lumière des films LGBT.

Créé par deux toulousains, Laure et Jacques, qui étaient actifs dans le milieu associatif LGBT en oeuvrant à l’association Arc-En-Ciel, ce festival résultait d’un besoin de la part d’une communauté. « Il y a 11 ans, le cinéma ne représentait pas les personnes LGBT. Mais il y avait un public qui était en demande de voir des personnages auxquels il pouvait s’identifier. Ce festival a été créé dans cet objectif » explique Anne Catherine Mezure, secrétaire et communicante de DIAM. Et même si la situation a évolué en 11 ans, ce festival trouve toujours sa place dans la Ville rose. Dans 6 endroits plus précisément, où se passeront les différentes animations.

Programmation variée

Des films du monde entier seront présentés, de l’Argentine en passant par le Canada et le Portugal, qui parlent tous des personnes LGBT à travers différents thèmes. L’amour adolescent, la politique, le combat d’Act Up,… Ces films ne sont pas encore sortis en France et seront présentés pour la première fois à Toulouse. Mais vous y verrez également des films plus anciens qui seront projetés à la Cinémathèque et une exposition-photo sur des communautés LGBT ougandaises à l’Espace diversités laïcités. Une multitude de sujets sont abordés durant ce festival. Mais un détail revient souvent : « On se rend compte que beaucoup de films cette année parlent des jeunes adultes ou des adolescents » raconte Anne Catherine. 

Un festival militant ?

Cet événement représente le besoin d’une part de la population d’exister dans une société qui n’est pas toujours en accord avec elle. « La PMA, le mariage pour tous font beaucoup débat. Même si la société avance, il y a encore des choses à travailler pour qu’il y ait une égalité. Au fil des années, les films prennent un aspect plus léger :  ils racontent de plus en plus la vie quotidienne de ces personnes qui sont des personnes comme les autres. » Mais quand on demande si ces films passent un message militant pour la cause LGBT, Anne Catherine répond : « À partir du moment où l’on montre nos vies et les problèmes auxquels on est confrontés pour exister, c’est du militantisme. »

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