Ce vendredi 2 février, la délégation occitanes des agriculteurs en colère a été reçue par Stéphane Travert, le ministre de l’Agriculture. Aucun accord n’a été trouvé, les blocages continueront jusqu’au prochain rendez-vous, mercredi 7 février.
« L’Etat doit jouer son rôle pour définir la carte la plus équitable possible dans un faisceau de contraintes difficiles. Il devra aussi être aux côtés des agriculteurs dont l’exploitation va sortir de la carte », explique le Ministre dans un communiqué. Ce qui n’est pas du goût des agriculteurs, qui ont la ferme intention d’obtenir ce qu’ils désirent : Le financement de l’Union Européenne pour les zones défavorisées.
Pour le ministère « les exploitants qui sortiraient du zonage à l’occasion de la réforme bénéficieraient de mesures d’accompagnement destinées à les aider à faire face à leur nouvelle situation et à assurer la viabilité de leur activité ». Car selon eux, les simulations faites montrent qu’il y a trop de zone défavorisé en France. Il s’agit d’une contrainte budgétaire. En effet 8 millions d’euros d’aides sont versées dans la région, pour plus de 1100 exploitants en zones défavorisées.
Blocages
Les blocages continueront jusqu’à ce que l’État et les agriculteurs Occitans trouvent un accord. Dans le Tarn et Garonne, des tracteurs ont bloqué certains axes routiers. Christian Mazas, de cette délégation occitane, l’avait annoncé après l’entrevue avec Pascal Mailhos, le préfet de région, « on ne repartira pas sans quelque chose, sinon ce sera le même bazar ». Il faut craindre, donc, des perturbations sur le trafic toulousain, la semaine prochaine.