Il ne s’agit pas du dernier-né des studios Giblhi, mais de la nouvelle infrastructure installée sur les hauteurs du Pic du Midi. Un belvédère destiné au publique, et perché à près de 2 800 mètres d’altitude.
Vu sur l’immensité
Le belvédère de 12 mètres de long, sera installé sur la face nord de l’infrastructure avec l’horizon à perte de vue, dévoilant les plaines du Sud-ouest, et les sommets enneigés à près de 1 000 mètres du sol. La base du belvédère sera entièrement vitrée, accentuant la sensation de vide sur les hauteurs du Pic.
C’est donc après avoir bravé les tourments du vertige, que les visiteurs pourront se délecter de cette vu imprenable.
La première pièce a d’ailleurs été installée ce mardi, par hélitreuillage. Le reste de la structure suivra dans les jours à venir, afin d’ouvrir la passerelle pour les vacances de la Toussaint, le 10 février prochain.
Ce projet s’inscrit sans un vaste programme de modernisation et réaménagement du site, entamé par le département des Hautes-Pyrénées depuis quelques années.
La conception
Que ce soit pour les études, la réalisation, ou l’hélitreuillage, l’opération a entièrement été confié à l’entreprise Mécamont-Hydro, basée à Lannemezan (Hautes-Pyrénées).
Et si le département a placé une confiance totale dans l’entreprise, c’est parce que celle-ci est une habituée de l’opération. Elle compte à son actif, près de 2 000 pylônes installés entre le Pic du Midi et celui de Taoulet.
Pour un coût total de 7 millions d’euros.