#VendrediLecture, une sélection éclectique

Il est en TT (Trending Topic) chaque vendredi sur Twitter, on parle bien sûr du hashtag #VendrediLecture. Mis en place en avril 2011 par deux blogueuses littéraires, le hashtag est désormais rentrer dans les mœurs des lecteurs français. Coups de cœur, coups de gueule et autres avis fusent sur le réseau social pour le plus grand bonheur de l’équipe de VendrediLecture. 

Aujourd’hui, vendredi, la rédaction du 24heures vous livre donc une sélection de ses coups de cœur littéraires de tout temps. Diversité assurée !

 

Couleurs de l’incendie, une suite intimiste

C’est l’une des premières sorties littéraires de cette année 2018 : Couleurs de l’incendie, de Pierre Lemaitre. Alors que le premier opus Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013, a récemment fait l’œuvre d’une adaptation sur grand écran en octobre 2017, la suite est désormais disponible en librairie.

L’histoire se déroule en février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt, banquier influent et père du héros du premier tome. Sa fille, Madeleine, doit lui succéder à la tête de l’empire financier familial. Mais le destin n’est pas du même avis. Paul va placer sa mère sur la route de la ruine et du déclassement. Dans un contexte des plus difficile, Madeleine va devoir redoubler d’efforts pour se reconstruire.

 

Le livre des Baltimore, un roman captivant

Avec La vérité sur l’affaire Harry Québert, un thriller addictif situé aux États-Unis, Joël Dicker signait un véritable chef d’œuvre : 1.5 million d’exemplaires vendus en Français, le double dans 42 autres pays cumulés, Grand prix de l’Académie française, prix Goncourt des lycéens. Avec Le livre des Baltimore, le Suisse était attendu au tournant.

Deux familles, un même nom. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Marcus, issu de cette dernière famille, voue une admiration sans borne aux Goldman-de-Baltimore. Huit ans après le Drame, c’est l’histoire de sa propre famille que Marcus décide de raconter. Au fil de ses souvenirs de jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Baltimore. Jusqu’au jour où tout bascule. Et une question : qu’est-il arrive aux Goldman-de-Baltimore ?

Miss Peregrine et les enfants particuliers, un récit décalé

Une histoire merveilleusement étrange, émouvante et palpitante. Avec Miss Peregrine et les enfants particuliers, Ransom Riggs traite de sujets tels que le nazisme, la persécution des Juifs, l’enfermement et l’immoralité. Et qui d’autre que Tim Burton pour adapter au cinéma ces histoires d’enfants pour le moins marginaux ?

Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minusculre île du pays de Galles, où ses parents l’avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Là-bas, le jeune Abe Portman est accueilli par Miss Peregrine Faucon, directrice d’un orphelinat pour enfants « particuliers ». Ce sont les histoires de ces enfants que Abe va raconter à son petit-fils, qui n’y croit qu’à demi. Mais Jacob va rapidement se rendre compte de la véracité des histoires de son grand-père.

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, l’incontournable

Et on termine avec un grand classique de la littérature anglophone. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, d’Harper Lee est un monument : vendu à 30 millions d’exemplaires dans le monde entier, cette œuvre a été couronné par le prix Pulitzer en 1961.

Alabama. Dans un contexte de Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort. Malgré les avis des uns et des autres, Atticus va, coûte que coûte, défendre son client. Et ses enfants de s’interroger sur cette affaire qui débat.

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