Bonne nouvelle pour les futurs stagiaires ! Depuis le 1er janvier, le montant des indemnités minimales a augmenté en 2018. Ce n’est pas le seul avantage pour les étudiants, les stagiaires bénéficient par exemple d’un statut particulier qui les exonère d’impôts, peuvent avoir des titres restaurant et toucher la prime d’activité.
Une augmentation de 23 euros par mois
Le montant minimum de la gratification est calculé en fonction du nombre d’heures effectuées par le stagiaire. Si la durée de stage dépasse les 44 jours de présence (ou 308 heures), l’entreprise doit payer sa jeune recrue à hauteur de 15% du plafond horaire de la sécurité sociale, soit 3,6 euros de l’heure en 2017. Ce montant a donc augmenté en 2018. Le plafond horaire de la sécurité sociale étant passé de 24 à 24,72 euros. On obtient donc 3,75 euros de l’heure (15 % de 24,72 euros) au lieu de 3,6 euros auparavant. Cela revient à une augmentation de 23,10 euros par mois de l’indemnité minimale.
Tickets restaurants et prime d’activité
À cette somme d’indemnités peuvent notamment s’ajouter d’éventuels avantages, comme par exemple des titres restaurant, le remboursement d’une partie des frais de trajets. Les « tickets resto » présentent des avantages pour le stagiaire car il gagne en pouvoir d’achat. Le fonctionnement est simple : l’employé paie 40 ou 50 % de la valeur du ticket, l’employeur paie la différence. Ainsi, sur un ticket à 8 euros, le stagiaire n’aura qu’à débourser 4 euros en moyenne.
Autre avantage depuis peu, la possibilité de toucher la prime d’activité versée par la Caf en plus de ses indemnités de stage. Mauvaise nouvelle : il faut que le montant de sa gratification atteigne au moins 78 % du Smic net, soit environ 900 euros par mois en 2018. Et rare sont les entreprises aussi philanthropes.