La marée noire provoquée par un pétrolier iranien en mer de Chine début janvier, aurait triplé de taille. C’est ce qu’indique des chiffres avancés par le gouvernement chinois. Trois nappes ont été identifiées et se dirigeraient maintenant vers les côtes japonaises et sud-coréennes. Il s’agit de l’une des plus importantes catastrophes écologiques de ces dernières décennies.
Souvenez-vous, le 6 janvier dernier, sombrait en mer de Chine orientale, le pétrolier iranien Sanchi. Après une collision avec un cargo à environ 300 kilomètres à l’est de Shanghai, il aurait brûlé pendant une semaine avant de couler. Trente-deux marins, dont 30 Iraniens et deux Bangladais, ont péri dans la catastrophe.
Naufrage d’un pétrolier en Mer de Chine : une marée noire aussi grande que Paris https://t.co/x0jmaJ5ZFf #AFP pic.twitter.com/ICqOldQKVk
— Agence France-Presse (@afpfr) 18 janvier 2018
Une nappe de près de 19 km de long
Le pétrolier Sanchi contenait à son bord 136 000 tonnes de condensats (un hydrocarbure léger). Si l’épave du bateau git maintenant à 115 mètres de profondeur, le pétrolier continue à se vider de son contenu. Selon des images satellites, trois nappes d’hydrocarbures se répandraient actuellement vers le nord, portées par les vents et les courants marins. D’après la chaîne télévisée chinoise CCTV, la plus grosse nappe mesurerait près de 10 milles nautiques (18,5 km) de long et jusqu’à 4 milles de large. Toutes trois menaceraient maintenant les côtes japonaises et sud-coréennes.