Fusion des universités : la grève reprend lundi 20 janvier

Après les vacances et les partiels, les grèves reprennent à l'université Jean-Jaurès. Élèves et personnel ont voté une reconduite de la mobilisation dès lundi 22 janvier. Un jury est attendu pour trancher la question de la fusion des universités.

Après les vacances et les partiels, les grèves reprennent à l’université Jean-Jaurès. Élèves et personnel ont voté une reconduite de la mobilisation dès lundi 22 janvier 2018. Un jury est attendu pour trancher la question de la fusion des universités.

 

Un dossier qui s’éternise

C’est un feuilleton qui dure depuis plusieurs mois. Cette nouvelle grève intervient un mois après le vote des étudiants et du personnel sur la fusion des universités. Malgré une faible mobilisation (15%), ils s’étaient opposés au projet de fusion des universités. Les élus syndicaux CGT, FO, FSU, SUD, UNSA BIATSS, AGEMP, APIEM, Solidaires étudiant-e-s, UET et Unef ont également refusé de siéger lors du conseil d’administration devant statuer sur le budget 2018.

 

Le certificat IDEX en ligne de mire

Dans le viseur des contestataires, le dossier IDEX (Initiative d’excellence) des universités de Toulouse  a été déposé le lundi 18 décembre 2017.  En cas d’acceptation par un jury spécial, les universités Jean-Jaurès, Paul-Sabatier, INP et Insa viendraient à fusionner. Dans ce cas, cette grande université toulousaine obtiendrait 25 millions d’euros par an. Ce nouvel établissement serait géré par un « conseil d’administration stratégique » de 30 membres. Les conseils d’administration actuels perdraient alors en poids. Les syndicats dénoncent « le fonctionnement d’une multinationale » et craignent des suppressions de postes en cas de doublons.

 

Un jury attendu pour trancher

Le label IDEX est délivré par un jury spécial. En 2016, Toulouse n’avait déjà pas pu l’obtenir car le parterre de décisionnaires avait estimé « qu’on ne pouvait observer une adhésion des acteurs à une démarche de transformation conduisant à une université de recherche intégrée, visible au plan international et reconnue comme telle », ajoutant que le projet de la ville rose « est impossible à atteindre sans une nouvelle dynamique toute nouvelle et des mesures de rupture. »
En France, les villes de Strasbourg, Aix-Marseille et Bordeaux sont définitivement labellisés IDEX. Paris doit encore obtenir confirmation de ce label.

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