Harcèlement sexuel : « Et maintenant » c’est au tour des Québécoises

La polémique des cent femmes ayant signé la tribune sur la « liberté d’importunité » a franchit l’Atlantique. Dans la lignée de #MeToo, #BalanceTonPorc et aussi Time’s Up, le mouvement #EtMaintenant a vu le jour, ce dimanche 14 janvier.

 Un collectif de près de 180 Québécoises ont, à leur tour, proposé un « texte collectif » par rapport à la problématique du harcèlement sexuel. Symbolisé par un coeur jaune, « EtMaintenant » se veut comme une réponse à la tribune co-signée par Catherine Deneuve, et tant d’autres femmes. Ces féministes appellent à continuer la lutte contre les agressions sexuelles, tout en apportant une nouvelle initiative : celle de l’égalité.

Et maintenant ? Nous voulons continuer sur cette lancée, les hommes à nos côtés. Tellement reste à faire ! Afin que les politiques publiques, la culture des entreprises et des institutions, les contenus médiatiques – et oui, les relations amoureuses et sexuelles – évoluent dans le sens d’une véritable égalité entre les genres.

 

Une pensée archaïque

Pour l’une des instigatrices du mouvement, Françoise David, la liberté d’importuner  » c’est moyenâgeux, c’est terminé « .

J’avoue que lorsque j’ai discuté avec plusieurs féministes la semaine dernière nous avons constaté que la lettre de Catherine Deneuve nous avait heurtées. Je pense qu’hommes et femmes ensemble (…) cherchent d’autres manières de s’aimer, de se séduire, de se parler, de le faire dans le respect, sans abus de pouvoir, a déclaré l’ancienne présidente de la Fédération des femmes du Québec,  à Radio-Canada.

Six femmes sont à l’origine de cette nouvelle tribune : Aurélie Lanctôt, Léa Clermont-Dion, Josée Boileau, Francine Pelletier, Françoise David, et Elisabeth Vallet.

En plus du hashtag #EtMaintenant, un site internet est également destiné à cette lutte.

 

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