Affaire Maëlys : de nouveaux rebondissements

Maëlys de Araujo a disparu dans la nuit du 26 au 27 août dernier à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Depuis, la fillette n’a jamais été retrouvée. De nouveaux éléments viennent éclaircir cette sombre soirée, depuis laquelle Maëlys n’a plus donné signe de vie. 

Depuis près de cinq mois, l’enquête suit son cours, avance lentement, mais semble accabler concrètement un seul suspect : Nordahl Lelandais. L’ancien militaire de 34 ans, désormais impliqués dans deux affaires « Maëlys » et « Arthur Noyer » pour « meurtre » et « assassinat », ne cesse pourtant de clamer son innocence. En vain, vu qu’un nouvel élément semblerait faire pencher la balance en sa défaveur.

Reconnue sur des images de vidéosurveillance

Coup de théâtre ce mercredi soir. La mère de Maëlys, Jennifer de Araujo, a reconnu sa fille sur des images de vidéosurveillance datant du soir de la disparition. Sur cette pièce capitale de l’affaire, il serait possible de reconnaître une petite masse humaine, en robe blanche, installée côté passager. Une tenue notamment très vite remarquée par la mère et qui ne laisse, pour elle, aucun doute sur la présence de la fillette dans l’Audi A3 du principal suspect. Elle a, en effet, identifié la « bretelle un peu large » de la robe de son enfant (selon nos confères du Parisien, ndlr).

Demande de remise en liberté

Nordahl Lelandais, principal suspect de l’affaire, nie en bloc les accusations qui pèsent sur lui. Ce dernier a même effectué une demande de remise en liberté, ce mardi, auprès des juges d’instructions de Grenoble. Un recours qui a, néanmoins, peu de chance d’aboutir. La réponse doit être rendue sous cinq jours. Mais en vue des deux mandats d’arrêts retenus contre lui, le résultat ne devrait pas aller en faveur du suspect numéro un de cette histoire.

Un fichier national des victimes sur le point de voir le jour ?

Ce mercredi le Procureur en charge de l’affaire Maëlys, Jean-Yves Coquillat, a exprimé le souhait de créer un fichier national des victimes. Dans ce document, les personnes disparues ou mortes dans des conditions violentes pourraient être répertoriées. Un dispositif qui permettrait, notamment, de lutter contre le phénomène des tueurs en série, en France.

 

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