Ce jeudi, trois surveillants du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) ont été agressés par un détenu djihadiste. Les faits se sont produits aux alentours de 16h, alors que l’islamiste allemand Christian Ganczarski sortait de sa cellule. Il a blessé les agents à l’aide d’un ciseau à bouts ronds, et de ce qui semblerait être un couteau de cantine aiguisé. Dans la foulée, la présidente du Front National avait annoncé sa venue dans un tweet.
J’irai demain à la prison de #VendinleVieil rencontrer le personnel pénitentiaire, après la violente agression de trois surveillants blessés par un terroriste islamiste. MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 11 janvier 2018
Comme précisé la veille, Marine Le Pen s’est rendue sur les lieux de l’agression vers 9h, ce vendredi. Accompagnée de Bruno Bilde, député FN du Pas-de-Calais, elle a été reçue par le directeur de l’établissement Richard Bauer qui lui a fait visiter le centre pénitentiaire. À nouveau sur le réseau social à l’oiseau bleu, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle s’est exprimée quant à sa visite :
Soutien aux agents pénitentiaires et rappel de nos mesures spécifiques face à l’islamisme : en compagnie de @BrunoBilde, je rencontrais ce matin les agents du centre pénitentiaire de #VendinLeVieil, après l’agression sauvage de trois d’entre eux par un terroriste islamiste. pic.twitter.com/HA7ymNfdHP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 12 janvier 2018
D’après nos confrères de BFMTV qui se trouvaient sur place, des militants également présents ont dénoncé une « tentative de récupération ».
Un appel au débrayage lancé tôt ce matin
Au vu de cet acte, le syndicat UFAP UNSA Justice a appelé à des petits mouvements de grève dans les maisons d’arrêt, aux alentours de 6h45, ce vendredi. Suivi dans de nombreux endroits de l’Hexagone, ce « débrayage national » a amené à ralentir la vie pénitentiaire durant une grande partie de la matinée.