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Il y a de l’eau dans le gaz entre les patrons de la SNCF et le gouvernement. Guillaume Pepy et Patrick Jeantet sont dans le bureau de la ministre des Transports Elisabeth Borne, ce matin.
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Photo d’illustration./ Crédit Eric Salard
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Les problèmes de transports ferroviaires n’épargnent pas Toulouse. Outre les nombreux retards et les annulations intempestives, c’est le manque de passage de trains que souligne Marie-Pierre Bès, présidente de l’AUTATE (Association des Usager(e)s des Transports de l’Agglomération Toulousaine et de ses Environs). Les trains de la région sont très utilisés par les employés qui habitent à environ 30 kilomètres de leur lieu de travail.
« Il manque des voitures, les usagers voyagent en mauvaises conditions : ils sont serrés, parfois debout. Il n’y a pas assez de trains, notamment en heures de pointe. »
La présidente dénonce un « manque d’investissement ». Elle cite comme exemple la situation de Labège : cette importante zone d’activité est mal-desservie par les transports en commun, les routes sont rapidement saturées. Pourtant, une ligne de train prévoit un arrêt à cet endroit. Seul problème : une offre « très restreinte ». « De Matabiau à Labège le matin, les trains cessent après 8h15, jusqu’à 10h15 ou 10h30 ! »
Quant à ses attentes concernant la rencontre entre la SNCF et le gouvernement, Marie-Pierre Bès reste perplexe. « Ils parlent beaucoup mais n’agissent pas autant. S’ils y croient, ils ont qu’à miser dessus. »
Toulouse reste un cas particulier avec le projet d’une troisième ligne de métro qui monopoliserait le budget municipal pour plusieurs années.
« Est-ce qu’on souhaite construire une ligne de métro trop courte alors qu’on pourrait élargir l’offre ferroviaire sur un périmètre plus important ? »
Le débat reste entier dans notre région.
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