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Après avoir récemment voté pour le Brexit (sortie de l’Europe du Royaume-Unis), les anglais admettent petit à petit leur potentielle erreur. C’est pourtant une proposition que souhaitaient reproduire nombre de candidats à la présidentielle. Marine Le Pen, candidate FN au second tour de la présidentielle, est l’une d’entre eux, ce qui ne manque pas de faire réagir la population anglaise, qui craint de voir la France marcher sur ses pas.
Un constat est clair pour Morgan Black, jeune celte de 20 ans, les anglais quittent de plus en plus la France. « J’aimerai noter que parmi tous mes amis dits Anglais du Collège/lycée, aucun n’est resté en France après l’âge de 18 ans à peu près, et on voit aussi au beaucoup des Anglais qui s’étaient installés en France vendent leurs maison et repartent ces derniers temps. »
Les élections présidentielles françaises font parler d’elles jusque de l’autre côté de la Manche. En effet, de nombreux anglais ont un lien plus ou moins marqué avec la population française. Deux jeunes concernés se sont confiés au 24 heures. Ces anglais sont repartis vivre dans leur pays d’origine à leur majorité, le Royaume-Uni, après avoir vécu plusieurs années en France.
« Il est largement considéré en Angleterre que le Brexit était une erreur. Les effets néfastes ont été vus par la France, je ne comprends pas comment c’est possible qu’ils puissent penser que la sortie de l’Europe est une bonne idée », s’indigne William Parry, étudiant de 20 ans, détenant la double nationalité. Et pourtant, c’est l’une des propositions phares du programme de Marine Le Pen. La candidate frontiste souhaite « la souveraineté nationale » et le « protectionnisme intelligent » à l’échelle nationale. Malgré ses récentes interventions télévisées où elle restait vague sur ses désirs pour la France vis-à-vis de l’Europe, il apparaît clairement dans son programme et ce, depuis 2012, que le parti FN est euroseptique.
Un parti qui reste ancré dans l’esprit des populations comme extrémiste. Une tendance qui peut noircir les propositions de la candidate avant même qu’elle ne les ait énoncées, comme l’admet Edward Dunne, 21 ans. De nationalité anglaise, il a étudié quelques années en France avant de repartir faire ses études supérieures à Londres.
« Marine Le Pen se revendique comme n’étant pas raciste ni extrémiste mais elle est toujours la représentante du FN, un parti politique qui est fondé sur ces idéaux.. Si elle était partie de leur camp, en tant que candidat sans parti comme Emmanuel Macron par exemple, je laisserais peut-être plus de temps à la réflexion et à l’analyse de ses propositions, mais elle ne l’est pas. »
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Une même crainte : l’ « effet domino »
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Les deux jeunes s’accordent pour conclure sur un même point : le risque de l’effet domino et de la perte de l’Europe. « En tant qu’étranger, je vois le déroulement des élections avec un peu de tristesse. Le pays qui revendique Liberté, Égalité, Fraternité est en train de voter pour l’extrême droite. Et je me demande aussi en tant qu’étudiant de Relations Internationales que si la France peut tomber dans l’extrémisme, cela ne pourrait-il pas commencer une sorte d’effet domino ? », se demande Edward Dunne. Une inquiétude partagée par William Parry, qui voit la France suivre l’Angleterre. La perte de deux importants pays dans la structure de l’Europe pourrait, selon lui, la fragiliser assez pour que les autres territoires proclament leur indépendance à leur tour. « La France est l’un des grands pays de l’Europe. Un gouvernement comme celui de Marine Le Pen prospère grâce au manque d’espoir des électeurs. Et vu l’influence que la France a en Europe, beaucoup vont constater la défaite et seront démotivés.
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